Tout d’abord c’est le titre qui m’a intrigué, attiré. Forcément, les secrets d’une Brune (même si elle n’est pas du Lac), cela m’interpelle en tant qu’obscure chevelue que je suis.
Et puis les premiers croquis m’ont séduit et emportée, en douceur et gravité, dans l’univers instable de cette adolescente, qui se cherche.
Une ado, pensive, un brin lascive, un peu à la dérive, vaporeuse… rêveuse.
Brune change de collège pour une autre vie, choisie, enfin presque. La peur de l’inconnu, bien sûr, mais également l’envie de la découverte la tiraille. Partagée entre l’attirance vers ces autres, ces mêmes autres qu’elle, qui lui ressemblent quelque part et le désir de se pelotonner, de se cacher, au fond des couettes, loin sous les draps, coupée de la réalité si dure et si rêche. Une amitié parfaite, cela existe ?
Attraper un coup de soleil, on connait. Mais un coup de lune ? Si, si, c’est possible. Valentin Duluoz, ce jeune rêveur timide et solitaire, s’en moque. La lune, lui, il l’aime, tout simplement. Elle le captive, elle l’attire, de façon magnétique, comme un refuge. Si bien que cela pose un réel problème à ses parents, des industriels de la cosmétique-minceur trop débordés pour s’occuper de lui, à sa gouvernante qui le tyrannise, à son professeur, et même au président de la république.
Valentin Duluoz n’était pas un enfant comme les autres. Il ne sortait presque jamais de chez lui, n’avait ni visite ni ami, et passait le plus clair de son temps à regarder… la lune ! (…). Un spectacle dont jamais il ne se lassait. À tel point que les rares adultes qu’il croisait le lorgnaient d’un air agacé, lui, le rêveur solitaire.
– Mais enfin ! pensaient-ils. Pourquoi cet enfant perd-il un temps précieux à guetter ce ridicule machin là-haut ? N’aime-t-il pas notre monde ? Est-ce que nous ne l’intéressons pas ? Sans doute est-il bête, tout simplement ! Bête comme ses pieds. Bête comme chou. Bête comme… la lune, tiens, qui le passionne tellement ! Et c’est ainsi qu’était jugé Valentin, sans que personne ne prenne la peine de le comprendre…
Mais voilà qu’arrive une étape décisive dans la vie de Valentin : il fait sa première rentrée scolaire. Un espoir pour sortir de sa solitude ? La confrontation de sa différence avec ses petits camarades va se révéler douloureuse. Ridiculisé à cause de son bégaiement qui le handicape, Valentin se renferme et se réfugie dans l’observation de la lune, encore une fois. Or, son attirance pour l’astre est si contagieuse que les enfants de l’école s’arrêtent pour admirer le croissant, provoquant une pagaille pour l’équipe enseignante.
Till l’espiègle, pour moi, c’était surtout Gérard Philippe. Et voilà les aventures revisitées de ce sacré fripon haut en couleurs !
Dans ce premier opus de Philippe Lechermeier illustré adroitement par Gaëtan Dorémus, on découvre 3 exploits incroyables de ce fanfaron qui oscille entre gredin rusé parfois détestable et doux rêveur canaille.
Se fourrant dans les pires situations rocambolesques, le coquin arrive toujours à s’en sortir avec malice.
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C’est drôle, décalé, très rythmé, en rimes subtiles, avec des illustrations très originales aux personnages étonnants. Un vocabulaire parfois un peu cru, mais finalement sorti direct de l’époque, non ? Cocasseries en tous genres, Till assure à tous les coups… les plus pendables, bien sûr !
Vous avez toujours rêvé de rencontrer votre auteur favori, de lui poser toutes les questions, les plus indiscrètes, sur sa passion pour l’écriture, sur la création de ses personnages ? Êtes-vous bien sûr(e) que cette rencontre soit sans danger ? Un écrivain, ce n’est pas un être comme les autres, c’est un peu un sorcier, un alchimiste, un personnage extraordinaire, quoi ! Non ? Et bien, ce n’est pas du tout l’avis de Manolo, qui, du haut de ses 10 ans, ne comprend pas comment on peut aimer les livres, et surtout comment on peut aduler à ce point ceux qui les écrivent, comme ce certain… Roland Dale. Tiens, tiens, ça me rappelle quelqu’un, pas vous ?
Ça lui aérait l’esprit, à Manolo, de sortir entre deux exercices ! C’était comme ça qu’il apprenait le mieux : à petites doses !
Encore une fois, tous les ingrédients d’une aventure Pépix sont réunis ici : une bonne dose d’humour, une large poignée de frissons, une franche rasade de péripéties fantastiques, une grosse louche de personnages hauts en couleurs, une brochette d’animaux bizarres, le tout « complétement secoué » dans un univers rocambolesque parsemé de connivence croustillante (et irrésistible) avec le lecteur. Accrochez-vous, c’est très efficace ! Succès garanti à tous les coups !
Vous qui entrouvrez la porte de ce livre, vous qui vous aventurez sur les terres de l’énigmatique royaume de Sombresecret, sachez que l’expérience que vous aller vivre sera forte en émotions. Une fois entré dans l’univers de Zak, ce jeune pisteur de 11 ans au don exceptionnel, vous ne voudrez plus en sortir.
Depuis l’avènement du tyrannique Nokta, les habitants des contrées de Sombresecret vivent dans la peur, une terreur entretenue par un escadron de hyènes cruelles. Seul survivant du clan des pisteurs – ces humains capables de tenir à distance les créatures les plus effroyables grâce à un pouvoir particulier – Sisyphe continue la lutte. Pour l’aider dans son combat, il a pris sous son aile Zak, un apprenti très prometteur. Capable d’établir lui-aussi ce Lien mental avec les animaux, celui-ci doit s’entraîner pour maîtriser son don.