Sauveur & Fils

Saison 7

En tant que fan des aventures hautes en couleurs des habitants du 12 rue des Murlins, j’attendais avec impatience de les retrouver après l’annonce de ce Tome 7. Depuis décembre 2018, fin de la saison 6, il s’est passé beaucoup de choses dans nos vies, et également dans celles de Louise, Alice, Paul, Lazare, Gabin, Jovo, Grégoire, Elliot, Margaux et tous les autres. Car la force de cette fresque sociale littéraire tient justement à l’ancrage dans la réalité que Marie-Aude Murail, et tout récemment sa fille Constance, sait imprimer dans les péripéties que traversent les personnages. Nous les suivons au fil des années, comme les membres d’une famille un peu éloignée. Pas si éloignée que ça, en fait.

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L’ile haute

Les dernières pages de 2022…


…pour cette histoire de premières fois, récit initiatique d’une grande densité sensorielle, d’émotions pures à travers le regard de Vadim/Vincent, aux frontières de l’enfance et de la dureté du monde adulte en guerre, face à la puissance magique de la montagne, territoire riche de secrets et d’expériences de vie intense.

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19 jours sans Noa

Imaginez un soir d’été, quand la nuit approche doucement et que le temps des histoires commence.

Fermez les yeux. Imaginez un désert oriental avec le sable à perte de vue. Imaginez une tente isolée, quelques étoiles et une voix qui se confie.

Tendez l’oreille et écoutez l’histoire de Cosmo, de sa sœur Salma et de leur frère Noa. Ce dernier a disparu depuis 18 jours et toujours pas de nouvelle. Le soleil tape fort et il faut se protéger. Attendre et espérer. Mais avec cette chaleur, il faut se ravitailler en eau. C’est la tâche de Cosmo, allez au puit, sans se distraire sur le chemin, pas toujours facile quand on est un rêveur.

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La case 144

Je crois que c’est encore une fois la force d’une couverture qui m’a attirée et donné envie de lire cet album. Il est sorti en mars dernier mais c’est une histoire qui se passe en été, alors je vous invite à cheminer avec Lia vers la case 144 pour découvrir ce qui s’y passe.

Lia a huit ans et pour s’occuper pendant l’été, elle voulait une idée amusante : explorer la ville. Mais pour éviter de se perdre, elle décide de dessiner un long jeu de marelle sur les trottoirs. Ainsi, case après case, elle fera le tour de la ville.

Au fil des cases et des jours, Lia s’aventure toujours un peu plus loin, appréciant les vitrines odorantes du fleuriste comme celle de la galerie d’art, ou encore la confiserie. Sautillant de case en case, elle avait l’impression de posséder les trottoirs de son quartier. Mais plus qu’une craie et il faudra attendre pour que sa mère puisse lui en offrir à nouveau.

Pour éviter que son parcours disparaisse, Lia continue jusqu’à la case qui aurait dû porter le numéro 144, mais un vieil homme l’occupe sur un étrange tapis en carton qui ne semble pas volant pourtant. Intriguée, la petite fille décide d’attendre la journée que ce personnage mystérieux sans chaussures et dont la tasse sur le sol ressemble à une lampe de génie s’en aille de sa case à elle. Piquée par la curiosité, elle commence à lui parler même s’il ne semble pas la comprendre. Et si elle pouvait exaucer son vœu d’avoir de nouvelles craies ? Mais comment 
amadouer le génie ?

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Le plus bel été du monde

C’est de saison, alors replongeons dans ce doux album qui sent bon l’enfance.

C’est l’histoire de l’été d’un enfant, dans cette maison de famille avec sa mère, lieu de liens et de souvenirs.

C’est l’histoire de ces petites joies qu’on partage ou qu’on vit tout seul, l’insecte qu’on trouve et qu’on conserve comme un bijou ou ces bonbons oubliés qu’on retrouve dans un placard, la découverte d’un oiseau, la cueillette des mûres, l’araignée dans la salle de bains… 

Ce sont ces moments de passage des membres de la famille, des moments de joie comme des moments plus graves.

C’est l’histoire d’une enfance, génération après génération finalement, de ces découvertes estivales que l’on fait dans un paysage aquarellé qui vous absorbe par la beauté de sa simplicité. De cette éternelle capacité d’émerveillement de l’enfance.

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