Vous le reconnaissez ? Oui, c’est bien lui, c’est bien Berk, le canard-doudou un peu crado, héros malgré lui de l’incroyable (et si craquante) histoire du Mange-Doudous.
Cette fois-ci, il s’est passé quelque chose de terrible : Berk est tombé dans le bain ! Drago le dragon, Trouillette la grenouille, Aspiro l’éléphant et Poulp la petite pieuvre, ses amis du bord de la baignoire, sont affolés : Berk va se noyer, vite il faut faire quelque chose ! Mais quoi ?
Attenglion, gléglègligliglangleuglin !
Pastel (c)
Berk hurle un appel au secours incompréhensible, qui terrifie encore plus Trouillette. Le film catastrophe est en marche : l’eau est trop bouillante pour y plonger, le bain moussant tombe par erreur dans la baignoire et une montagne de mousse fait disparaître Berk. Seule solution extrême, ouvrir la bonde pour vider l’eau.
Un grand personnage avec une sorte de canne qui va dans la chambre des enfants la nuit ? Non, ce n’est pas le Bon Gros Géant malgré l’actualité. C’est VICTOR !
Je vous le présente : Victor est un monstre, bon d’accord ça commence mal pour lui, mais attention Victor est un monstre délicat, il ne sort jamais sans s’être parfumé d’essence de rose… Mais voilà, Victor a un terrible secret de méchant monstre : à la nuit tombée, alors que les enfants dorment, il vient avec sa paille magique et il vole les anniversaires des enfants en les aspirant.
J’aime découvrir de nouveaux livres et surtout être surprise lorsqu’ils apportent de nouvelles émotions.
Dès la couverture, j’avais été touchée par la lumière de l’illustration et la représentation un peu fantasmagorique de l’écrivain créant devant son clavier : un monde fourmillant de personnages et de lieux les plus extravagants les uns que les autres, les plus fantastiques, les plus oniriques… Du rêve en pages !
Il n’est pas toujours facile de se dire que l’on s’aime ? Mais bien sûr que si, c’est une question d’entraînement et il faut commencer tôt. Mais savoir trouver les mots pour se dire combien on s’aime, c’est une autre affaire car rien n’est aussi grand que l’amour ? Avec un peu d’imagination, on y arrive toujours…
Avant d’aller dormir, Petit Lièvre Brun attrape les oreilles de Grand Lièvre Brun car il a une chose très importante à lui dire : « Devine combien je t’aime ? » Et s’en suit une série de tentatives d’estimation de cette quantité d’amour : « grand comme ça », « haut comme ça », « loin comme ça ». Et Grand Lièvre Brun, qui est plus grand forcément, renchérit sur la taille de son amour pour Petit Lièvre Brun.
Moi, je t’aime jusqu’à la lune – et retour !
Un petit album aux illustrations tendres et touchantes de Anita Jeram, qu’on aime à relire à deux régulièrement, à tous les âges, toute la vie, pour se dire qu’on s’aime. C’est important, non mieux : c’est essentiel… « Jusqu’à l’infini… Non, deux fois l’infini… » 🙂
Auteur : Sam MC BRATNEY Illustratrice : Anita JERAM Edition : L’école des loisirs – Pastel – Cartonné – Env. 10 euros Année : 1994
Prix Sorcières 1995