Mes grands

Savoir qu’on peut compter sur ses frères et sœurs pour avancer dans la vie, c’est une chance, non ?

C’est en tous cas l’avis de ce petit bout de bonhomme qui est assez fier de « ses grands ».

C’est très utile un « grand » quand on l’observe de près : ça vous aide marcher, courir, sauter, tomber et même pleurer. Ça vous apprend comment manger, parler, s’habiller. C’est très habile un « grand » quand on y pense.

Et c’est tout le ressort de cet album riche en couleurs et teinté d’humour qui part du point de vue du plus petit, observant ce que font ses frères et sa sœur. C’est tout simple et pourtant c’est essentiel. L’apprentissage passe par une phase de mimétisme.

Au fil des pages, on suit le petit dernier épaulé par les membres de la famille qui l’aident à grandir. Lui aussi aimerait bien être grand comme eux, la vie de grand, ça a l’air palpitant.

Mais, est-ce qu’ils n’aimeraient pas eux aussi redevenir petits parfois ? Il y a tout de même de sacrés avantages à être le plus petit, notamment pour se faire cajoler. Et ça les « grands » l’ont bien compris 😉.  

Déjà en librairie. Merci @ecoledesloisirs pour la réception.

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Comme une famille

Le monde peut nous changer mais on peut toujours changer le monde… Bienvenue dans la famille Diangello : des premiers pas de l’homme sur la Lune en 1969 à l’incendie de la centrale de Tchernobyl en 1986, de la finale de la coupe du monde de football en 1998 aux attentats du Bataclan en 2015, de l’élection de Barack Obama à la crise du Covid, de la mort de leur mère au mariage de leur frère.

Rachel Corenblit traite souvent le thème de la famille dans ses écrits. Ce qui l’intéresse avant tout, comme elle nous l’a expliqué lors de la rencontre avec Babelio, c’est « la complexité des relations humaines qui se nouent au sein des familles ». Et c’est le cœur du sujet de son nouveau roman choral qui met en scène, sur 50 ans et 3 générations, la saga de la famille Diangello. 10 moments clés racontés par les membres de cette famille sur fond d’événements historiques qui ont façonné la société d’aujourd’hui et leur adolescence.

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La maison sous la maison

Dans un monde qui n’est pas toujours rose (franchement souvent rose méga sombre), on a la chance de pouvoir compter sur les livres pour s’évader, fuir la réalité moche-moche et voyager loin du nuisible.

Un livre, c’est une porte ouverte, une invitation à cheminer, un voyage qu’on accepte de faire depuis chez soi. Qu’est-ce qu’on risque à part un claquage de zygomatiques, un éblouissement de beauté, un tsunami de larmes, un serrage de cœur, un trouillomètre à zéro, un ouragan de tendresse ?

Une bonne dose de douceur et d’imaginaire enrobés d’un monde florissant mystérieusement vrombissant, ça vous dit ? Alors direction Barenbourg et la maisons (oui avec un s, vous comprendrez plus tard) que la sage vieille dame nommée Fiammetta Gordes donnera à la « famille qui saura l’aimer, l’écouter et en prendre soin ». Si ce nom et cette petite annonce ne sont pas déjà un sésame pour un conte fantastique, alors je ne sais pas ce qu’il vous faut. C’est au cœur de cette maisons énigmatique que va donc emménager la famille d’Albertine, 11 ans plutôt discrète et fragile, contrairement au reste de sa famille pleine de fantaisie, Vera Janvier, la mère, Pierrot le grand frère et Barnabé, le petit dernier de 2 ans.

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Calamity Jane T1 et T2

Qui n’a jamais entendu parler de la légendaire Calamity Jane ? Personnage historique du Far West qui reste comme une figure mythique du féminisme avant l’heure, une femme libre dans un monde brutal dominé par des lois patriarcales. Elle a inspiré beaucoup de récits à travers le temps et reste toujours d’une brûlante actualité.

J’avoue que le titre m’a donné envie mais c’est surtout la bouille renfrognée de cette gamine qui ne s’en laisse pas compter qui m’a séduite. Une couverture toute simple, sur fond blanc, mais un regard intense qui en dit long sur sa détermination. Martha Jane Canary, connue sous le nom de Calamity Jane, n’aime pas qu’on lui dicte ce qu’elle a à faire, elle fait ce qu’elle veut quand elle le veut, ce qui lui cause souvent des ennuis.

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Dagfrid – Le mal du pays

Dure, dure d’être une Viking ! Vous l’avez reconnue, c’est la devise de notre chère et brute de décoffrage, la bien nommée, Dagfrid !

Dans cette 5e aventure, Dagfrid est au Groenland, pour le mariage de sa cousine Helda. Mais voilà que le séjour s’éternise et Dagfrid s’ennuie profondément. Elle en a marre, le « mal du pays » comme semble le diagnostiquer sa grand-mère Elsa. Et ce n’est pas les tentatives de sa grand-mère bulldozer pour la baignade ou la chasse qui dérident notre héroïne à longues tresses blondes.

Toute sa famille semble s’ennuyer sauf Thor, son père, qui s’éclate avec les guerriers locaux lors de glissades endiablées sur la banquise. Même Oldarik, son grand-frère que les filles adorent et ne lâchent plus d’une semelle, semble avoir le blues. Pourquoi rester dans ce cas, Dagfrid n’y comprend rien. Une vague histoire de mal de mer en bateau ? Peut-être bien…

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