Sur les (toujours) judicieux conseils de lecture de Marine Carteron, j’ai découvert que j’avais manqué un roman capital (à mon sens) dans l’œuvre de Benoit Minville. Manque comblé depuis.
J’avais vraiment eu un coup de cœur pour Les Belles Vie et forcément j’avais eu envie de retrouver Vasco et Djib dans Mauvaises Graines, mais quelle surprise de plonger dans ce premier roman et de les retrouver à nouveau. Mais autrement. En périphérie d’une histoire trépidante et touchante, celle de Joanny, Joan pour les plus intimes, et de Hugo, un pote à la vie à la mort.
Cette histoire est d’une histoire d’amour.
Entre une fille et son père, qui l’a élevé sur fond de hard rock et de westerns et qui se retrouve fracassé par le Grand Capital.
Entre deux ados que l’amitié lie profondément, prêts à traverser la France pour régler son compte aux responsables de cette crise qui bousille les gens, un peu plus chaque jour.