Cheval de courses

Cheval de courses, courses à pied, pied à terre… Dès la couverture, la ritournelle revient et j’ai 7 ans… Mais la surprise est un rien plus chouette une fois les premières pages découvertes…

Ah, les jeux de mollets, on nem ça, même hors d’Asie ! Bon, ok, c’est peu cher comme dirait mon cousin de Marseille. Tout le monde n’a pas le talent d’Aurore Petit pour se jouer de la langue française et faire naître sous nos yeux le trait d’humour brillant qui allume la petite lumière à notre dernier étage. Ah, mais oui ! Bien sûr !

Un « Cheval de courses « (au supermarché), une « Femme enceinte » (littéralement ventriloque), un « banc de poissons » (façon Jardin du Luxembourg), une « boîte de nuit » (où les notes de musique sont bien conservées), un « cou(p)s de foudre » (à vous faire perdre la tête)… tout s’éclaire spontanément, comme une évidence. Si je vous dis « Dents de Lait » maintenant, nous la voyez la bobine effrayante de ce « pas-beau » aux quenottes de travers ?

Le système est très simple et surtout très malin : mettre en relation mots et images mais en détournant les expressions courantes et en leur associant une image construite à partir d’un sens littéral ou d’un homophone. Que notre langue est riche et si vivante ! Quelle chance !

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