Tombée du ciel

Encore une fois la force d’une magnifique couverture séduit ma part d’enfance (qui est grande !)

Quelle est cette merveille multicolore qui est tombée du ciel, un jeudi, aux pieds du peuple de l’herbe ?

Que ce soit la coccinelle, le phasme ou la grenouille, ils sont tous d’accord pour dire que c’est la chose la plus incroyable jamais vue. L’araignée, roublarde, déclare que cette merveille lui appartient, et s’empresse de monter un spectacle payant. Sa fortune dépasse vite l’imagination mais un désastre pointe au loin…

Les illustrations en noir et blanc de l’univers des insectes contrastent avec celui des humains, et les mondes s’entrechoquent.

Une belle lecture à partager !

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L’histoire incroyable

Un 18e tome paru ! Si c’est pas une incroyable nouvelle ça !

Du bonheur en pages, absolument !

Revoici la jolie bouille taquine d’Ana Ana toujours aussi bien entourée de sa tribu de doudous complètement craquants.

Quoi, que dis-tu Goupille ? Tu te baignais dans la mer et tu as reçu une grosse vague sur la tête ? Tu as avalé tout l’océan ? Et ensuite, que s’est-il passé ? Noooon, c’est pas possible !!!!

De doudou en doudou, l’histoire se « répète » (ou presque) pour arriver jusqu’aux oreilles d’Ana Ana. Mais, hum hum, il semble que le récit initial se soit un peu (beaucoup) transformé au fur et à mesure des versions des doudous. L’effet papillon, vous connaissez ? Et bien là, c’est l’effet doudou. Toujours plus désopilant à chaque version !

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Fin d’été

En ce dernier jour d’été, comment ne pas avoir envie de prolonger un peu ces instants de plaisir, et convoquer la douceur et presque insouciance qui nous a bercé ces dernières semaines.

Sur la couverture, le doute plane pour les rêveurs gourmands de délassement : est-elle en train d’ouvrir ou de fermer le parasol ? L’impression l’emporte sur le temps, comme une plongée dans un tableau. Tout reste encore possible tant que le livre n’est pas ouvert. J’aime cette idée qu’à cet instant, le lecteur dans l’expectative peut encore imaginer que les vacances commencent. Tout ici évoque le bonheur de l’enfance, ces petits instants magiques qui nous construisent.

Et puis, forcément, on tourne les pages pour se plonger dans cet univers aquarellé aux teintes lumineuses qui étire les dernières heures des vacances. Et si ce n’était pas encore fini ? Certes, ce sont les derniers instants, il faut ranger, fermer les valises comme les volets, dire au-revoir aux voisins en serrant un peu les dents pour ne pas verser une larme, car on ne sait pas quand on reviendra. Et puis prendre la voiture et la route.

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Même pas en rêve

C’est le grand jour, Pascaline ! La rentrée à l’école ! Comment ça « même pas en rêve » ? Ouhla, ça commence mal, on dirait.

Attention : gros craquage pour cette bouille trognonne et grognonne, cette petite pipistrelle de 3 ans nommée Pascaline au caractère bien trempé qui a décidé de ne pas rentrer en classe comme tout le monde. Non mais !

Oui, oui, on connait la chanson, on y apprend plein de nouvelles choses à l’école. Oui, oui, on se fait plein de nouveaux copains. Oui mais non, même pas en rêve Pascaline ira à l’école. Et puis d’abord ses doudous sont d’accord. Pas la peine d’insister. « MÊME PAS EN RÊVE » hurle-t-elle. Oups, elle a crié si fort que ses parents en sont tout ratatinés. Si petits comme des cacahuètes que Pascaline a une idée bien malicieuse : allez hop, elle les cache sous son aile et direction l’école, puisqu’ils y tiennent tant. Ah, on va bien rigoler, tiens !

Mais pas si simple de participer aux activités, de pouvoir manger tranquillement à la cantine ou de tenter de faire une petite sieste quand on a ses parents entre les pattes, enfin entre les ailes. Au fur et à mesure de la journée, les autres enfants si tristes le matin ont retrouvé leur sourire. Mais l’heure des parents arrive, que va-t-il se passer pour Pascaline ? Va-t-elle devoir rentrer toute seule chez elle et continuer à devoir emmener ses parents à l’école tous les jours ? Hmmm, j’ai bien une petite idée, moi, et vous ?

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Esther Andersen

Je ne me lasse pas de relire ce grand album depuis sa sortie. Comme pour tous les livres de Timotée de Fombelle, le temps n’a pas de prise sur ces histoires contées avec force sensibilité.

Un grand coup de cœur, forcément, un double, évidement. Ce grand format paysage est une réussite pour s’immerger entièrement dans ce territoire de l’enfance, cher à l’auteur. Le choix du trait fin et si expressif d’Irène Bonacina s’impose comme une évidence.

« C’était les vacances. » Ces mots magiques vous transportent immédiatement dans vos souvenirs d’enfance, comme le narrateur. Chaque année, ce petit bout d’homme se rend en train chez son oncle, pour deux mois de vacances estivales dans une maison perdue dans les champs de maïs. Une maison remplie d’objets récupérés et entassés depuis longtemps, comme une caverne d’Ali Baba. Le jeune garçon retrouve ce vélo rouge maintenant à sa taille qui l’emmène chaque jour faire des spirales autour de la maison, de plus en plus grande chaque année. Un champs de liberté sans limite où presque, le plaisir simple de rouler en harmonie avec la nature, où l’on veut, cheveux aux vents. Le soir amenait une assiette de pâtes au beurre et des histoires fabuleuses contées par l’oncle Angelo. Un goût d’enfance pur.

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