Encore un roman dont il est difficile de sortir, complètement, indemne… Un bon livre, par définition. Un roman qui vous tient en alerte tout en vous kidnappant dans son univers fantastique. Un livre qui, une fois la dernière page tournée, reste ouvert dans votre esprit et continue de vous parler avec cette musique si particulière et envoûtante. Oui, j’ai aimé !
Dès les premières lignes, le lecteur est happé, pris à témoin. Une tension forte s’installe en quelques mots et nous plonge au coeur d’une angoisse palpable, un cauchemar qui paraît très réel. Les exergues de Poe et Stephen King nous avaient prévenus pourtant… Et d’un coup, tous les éléments pour créer l’état d’urgence sont là : cri de douleur, peur, terreur, impuissance, appel au secours.
Un samedi matin, Julie se réveille en hurlant de son rêve, un rêve étrange et déchirant. Elle est un petit garçon japonais perdu dans la forêt d’Hokkaido, volontairement et totalement abandonné. Mais est-ce vraiment un rêve ?
Il se passe des choses bien étranges à l’internat du Collège de Comte-de-Phénix…
Plantons le décor : un collège international très prestigieux en Suisse, une nouvelle fournée d’élèves de sixième qui découvre l’illustre et impressionnant pensionnat. Mais un certain Jakob Schneider manque à l’appel, dès le premier jour de la rentrée, et sans aucune explication rationnelle.
Célandine et ses nouveaux amis, Haruko, une jeune japonaise un brin rebelle au style punk et à l’humour caustique, et Alejandro, un rat de bibliothèque fasciné par les sciences mais un peu low-profil, sont vite confrontés à une sombre histoire de disparition. Après Jakob, c’est au tour de Rupert. Témoin de l’agression d’un pensionnaire par une créature surnaturelle, Célandine est bien décidée à mener son enquête, avec l’aide de ses amis. Son intuition et sa perspicacité vont être mis à rude épreuve, mais la Team Sherlock est en marche, les suspects ne manquent pas : M. Watson, un bibliothécaire acariâtre, M. Marjoy, un professeur de sciences émérite…
C’est alors qu’un souffle glacé le saisit tout entier. Dans le couloir, la température avait brusquement chuté de plusieurs dizaines de degrés. Il y régnait désormais un froid polaire. Jakob exhala un nuage de vapeur, qui s’éleva doucement dans les airs. La volute se délita en filaments volatiles. Jakob continua à fixer l’endroit où elle s’était évaporée. Des yeux venaient d’y apparaître. Des yeux sans visage, sans tête, sans corps. Deux pupilles brûlantes, qui flottaient dans le vide et le scrutaient avec avidité.
Un thriller palpitant au coeur d’un établissement bien mystérieux, mené tambour battant par une équipe de choc : l’esprit de déduction et le courage de Célandine, l’humour décapant et l’impertinence de Haruko, aidé du timide et maladroit Alejandro puis du séduisant Peter. Un nouveau Club des Cinq façon Goonies se met en chasse, sur les traces du Mal légendaire… le fameux et redouté Moriarty, pour percer le mystère du fluide vital tant convoité et dont le secret semble férocement gardé par des Alchimistes depuis le XVIIIe siècle.
Décidément, il se passe toujours quelque chose d’étrange au 28 rue du Chemin-Vert…
Notre intrépide Sacré-Coeur est une nouvelle fois confronté à des événements bizarres autant qu’inquiétants, et cela, autour du Jardin des Plantes, tiens, tiens, tiens…
Souvenez-vous… Dans le précédent tome, « Le Monstre de la Seine », tout commençait déjà autour du Muséum d’Histoire Naturelle, lors d’une nuit d’orage… D’effrayants croco-jumeaux affamés terrorisaient dès lors les Parisiens piégés par la crue. Grâce à son génie bricoleur, son esprit de déduction et l’aide indispensable de ses amies – Abigail la fantômette, Lison sa petite voisine et Mimi la Chauve-souris -, notre Sacré-Coeur avait encore une fois échappé aux griffes de Karpof (ah non ça c’est Bob Sinclar dans Le Magnifique…). Non, soyons sérieux. Sacré-Coeur avait encore une fois sauvé la situation en déjouant les pièges d’un ignoble et machiavélique personnage, Eugène Billotin. Une fois les sauriens mis K-O, la piste mystérieuse les avait conduit au Muséum d’Histoire Naturelle…
Allez j’avoue que j’ai craqué sur le titre. Quelle idée géniale de replacer dans un univers de fiction (et de plus Jeunesse) des personnages aussi mythiques que Louis Pasteur. De l’humour et du style !
Retour au 19e siècle, où cet étudiant venu de Franche-Comté va se retrouver face à des situations des plus incroyables, où la science flirte avec le paranormal. Chaque chapitre est composée de manière chimique…
Les réactions vont s’enchaîner et se déchaîner. Et une jeune étudiante, Constance, va se trouver mêlée à ces péripéties incroyablement troublantes.
Pitch : « Louis Pasteur, 19 ans, entre comme boursier à l’institution royale Saint-Louis, animé par un seul désir : assouvir sa curiosité pour les sciences. Il est loin d’imaginer que sa première année d’étude va être bouleversée par des meurtres aussi terribles que mystérieux, perpétrés dans l’enceinte même de l’école. Il va mener l’enquête avec la jeune Constance, une pensionnaire intrépide et courageuse. Entre loups-garous et complots, ils useront de vaccins autant que de coups d’épée pour sauver les élèves et même… le roi Louis-Philippe ! »
J’ai plongé le museau dedans… Allez y, c’est subjuguant, addictif, palpitant, passionnant, innovant ! (euh ça se voit que je suis fan ?) Totalement mordue 😉
Encore une fois, Flore Vesco nous embarque avec talent dans son univers hors du commun, sa vision de l’histoire et surtout au coeur de la S.S.S.S.S.S. (la Société Super Secrète des Savants et Sciences Surnaturelles).
Bonne nouvelle, c’est le Tome 1, cela veut dire qu’il y aura un Tome 2, et selon mon petit bout de corne, il s’agirait d’une aventure autour de Gustave Eiffel…
Croyez-vous aux fantômes ? Non ? Mmmouais, je ne vous crois pas !
Dès la première page, l’auteure dresse un avertissement un peu « décalé » qui pose le ton du livre. Avis aux parents tout d’abord.
Ce roman n’est pas éducatif. (…) Votre enfant ne deviendra pas plus intelligent, poli, propre et gentil…
Ok, on est prévenus, il y a de l’humour caché dans les 200 pages qui suivent, hmm c’est alléchant. Mieux encore, cette recommandation est doublée d’un conseil aux enfants.
Ce roman est bourré d’aventures, de fantômes, de pirates, de sang, de kidnappings et de frissons. Mais si tu as peur d’avoir peur, tu peux le refermer (…) tes parents t’aideront à trouver quelque chose de beaucoup moins rigolo à faire.
Alors que feriez-vous, vous ? Avec Florence Hinckel aux manettes des mots, l’auteure émérite de Confidences entre filles, des fabuleuses et farfelues aventures du Chat-Pitre et surtout du coup de tonnerre « projet U4 », on s’attend à tout et surtout au meilleur ! Alors banco !