Quelle fresque romanesque mêlant Histoire et Fantastique ! Après avoir revisité le pacte du prix du désir de « La peau de chagrin » dans « Et ta vie m’appartiendra », Gaël Aymon retrace ici le destin de deux être liés par un autre pacte, celui de l’amour éternel.
Tout commence en 1916, dans une petite ville du Nord de la France occupée par l’armée Allemande. Marthe, 17 ans, vit avec son père et sa sœur Blanche. Lors d’un contrôle, elle se retrouve inspectée en même temps qu’un jeune garçon dont elle observe la silhouette par hasard. Un hasard qui les fait se recroiser peu après. Et c’est l’évidence pour Marthe, l’amour est là, intense, nouveau, envoûtant. À peine ont-ils le temps de se connaître qu’André décide de rejoindre le front pour éviter d’être réquisitionné par l’ennemi. Juste avant, ils font un serment face à leur reflet qui les unit. « Tant que tu garderas ce reflet, ni la guerre ni la mort ne pourront nous séparer ! » Quelque temps après, Marthe réalise que les miroirs ne lui renvoient plus son image. André a emporté son reflet et elle a cessé de vieillir : elle aura 17 ans à jamais, tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé.
C’est alors que commence pour Marthe une traversée incroyable du XXe siècle à la recherche de cet amour suspendu, l’espoir chevillé au corps malgré la violence d’un monde impitoyable.