Le veilleur des brumes

L’absolu indispensable roman graphique qui te scotche. Les 3 tomes réunis pour encore plus de plaisir. J’avais dégusté les 2 premiers, je vais pouvoir m’y replonger et découvrir le dernier volume.

Un combat bouleversant d’une grande sensibilité.

Un univers graphique incroyable, un rythme et des cadrages de fou, un grand moment.

Allez découvrir la version animée, « The Dam keeper », la création originale dont est tirée l’adaptation en bd, totalement fabuleux !

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Masques T. 1 Le masque sans visage

Direction l’Amérique du Sud, lors de la fête des morts. Deux enfants lancés dans une combine pour gagner vite de l’argent découvrent une caisse avec deux masques antiques semblant avoir beaucoup de valeur.

Ailleurs en France et en Belgique, deux autres adolescents, en proie à des questionnements sur leur vie, se retrouvent en possession d’autres masques énigmatiques.

Al, Siera et Hector n’avaient rien en commun jusqu’à ce que ces masques fassent irruption dans leurs vies.

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Dix

Quelle mécanique narrative implacable ! Quelle brochettes de personnages 
sculptés au scalpel ! Quelle intrigue haletante, sombre, cruelle, glaçante !
Oui, je suis en retard pour crier haut et fort que ce texte est formidable !

Un coup de maître pour ce roman noir qui nous plonge au cœur d’un jeu macabre.

La 4e de couverture l’annonce directement : 1 manoir sur une île, 3 adultes, 7 adolescents, 10 coupables, 1 vengeance.

Ils sont coupés du monde, aucun moyen de communication. Acceptant le deal sans vraiment bien comprendre ce qu’ils vont vivre, les candidats s’apprêtent à s’affronter en prime time dans un jeu de téléréalité. Le jeu a commencé il y a déjà quelques temps, et il n’y aura pas de gagnants.

Chapitre après chapitre, la tension monte entre les personnages vers un malaise insidieux. La peur s’infiltre partout. Les alliances se tissent mais la méfiance est la règle d’or. Leur destin semble lié, inéluctablement.

Quelle efficacité dans la narration, on ne peut pas lâcher le livre, le compte à rebours est lancé dès la première page et le piège dans lequel sont tombés les adversaires est une mécanique bien huilée.

Beaucoup de finesse dans les émotions ressenties par les protagonistes, chacun avec sa part d’ombre et de lumière. Un très joli clin d’œil au titre mythique d’Agatha Christie forcément, et on adore les références distillées subtilement. Le lecteur est tenu en haleine, suit tous les personnages au fur et à mesure, découvre petits à petits leurs secrets terrifiants. Une lecture sur le fil jusqu’à la dernière ligne. Brillant et si noir ! N’attendez pas, ce serait un crime !

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La (presque) grande évasion

« Et son prénom c’est Bonnie ». Voilà, comme dans « Bonnie and Clyde » sauf que notre héroïne est fille de gendarme, et ça, c’est pas banal. Justement, banal, ce n’est pas un adjectif qui peut convenir à cette boule d’énergie et d’humour qu’est Bonnie.

La langue bien pendue et avec une sacrée bougeotte, forcément, elle attire les heures de colle. Il faut bien admettre que la vie d’ado n’est pas toute simple pendant cette crise sanitaire, surtout quand on prépare (un peu) le brevet et qu’un nouveau confinement réimpose le couvre-feu. Et pour corser le tout, voilà que la mère de Bonnie disparait du jour au lendemain en ne laissant que deux mots sur le frigo : « Je pars ».

Décidée de se lancer à sa recherche malgré les consignes gouvernementales, Bonnie embarque avec elle ses deux potes, Malo l’hypocondriaque premier de la classe et Jason la grande gueule spécialiste des embrouilles, sans oublier Melting-Pot le champion de la distanciation sociale, son chien détecteur de drogue.

Et c’est parti pour un boat-trip improvisé de 5 jours sur le canot du paternel à remonter le canal de Roanne à Digoin, pendant lequel la petite bande de copains va se retrouver dans des situations hautement rocambolesques. Ils sont loin d’imaginer qu’ils foncent droit vers les problèmes et que leur amitié sera une force vitale pour survivre.

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La gueule du loup

« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il nous mangerait. »

Une comptine qui vous tire un sourire de connivence, à celles et ceux qui savent que ce ne sont que des histoires pour faire peur aux enfants, des légendes pour frissonner. Mais il y a toujours une part de vérité dans ces contes ancestraux, qu’en pensez-vous ? Loup y es-tu ? La menace rôde… Elle n’est jamais loin… Souvent enfouie au plus profond de nous, tapie, silencieuse.

« Le loup va venir. Le loup vient toujours. Le loup ouvre toutes les portes. »

Une histoire à faire peur. Dramatique. Une stupeur, une sidération, un cri bâillonné par le déni.

Mars 2020, c’est imminent, la pandémie progresse et le confinement va être instauré en France. Une mère et ses deux enfants – Jo lycéenne et Nono encore en primaire – rejoignent en urgence la maison familiale inhabitée depuis plusieurs années, en plein milieu d’une forêt, loin de tout. Le père, infirmier, est resté sur Nantes, prêt à l’afflux de malades. Ils ne savent pas si c’est pour 2 semaines ou 2 mois.

Pas le choix. Contraints à vivre dans cette maison sombre aux odeurs moisies et à l’atmosphère suffocante. Une maison qui de l’extérieur dessine un visage inquiétant et au creux de laquelle l’imagination soit-disant débordante de la jeune narratrice lui joue des tours glaçants.

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