Témoin de l’agression d’un pensionnaire par une créature surnaturelle dans le pensionnat du Collège de Compte de Phénix où elle vient d’arriver, Célandine est bien décidée à mener son enquête, avec l’aide de ses amis, Haruko et Alejandro. Son intuition et sa perspicacité vont être mis à rude épreuve, mais La Team Sherlock est en marche.
À l’occasion de la sortie de son nouveau roman, Stéphane TAMAILLON a accepté de répondre à nos questions indiscrètes sur son travail d’écriture. Plongée en eaux troubles au coeur de la naissance de ce thriller palpitant.
La Licorne à Lunettes : La Team Sherlock est le premier tome d’une nouvelle série. Pouvez-vous nous raconter un peu l’histoire de la naissance de cette aventure, comment vous est venue l’idée ?
Stéphane Tamaillon : J’avais l’envie de jouer avec la mythologie de Sherlock Holmes, dont je suis un grand fan, mais sans écrire un pastiche et en l’ancrant dans la modernité en mettante en scène des héros auxquels les jeunes lecteurs puissent s’identifier. Une idée a commencé à germer. Des enfants qui posséderaient chacun une des qualités du grand détective consultant et qui, ensemble, formerait la Team Sherlock. Quant à l’intrigue du premier tome, sans rien révéler, la figure du Comte de Saint-Germain me fascine.
La Licorne à Lunettes : Celandine et Haruko sont des héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux et qui se complètent bien. J’avoue un gros coup de coeur pour Haruko, son style et ses répliques à la fois cinglantes et rebelles. Quelles ont été vos sources d’inspiration pour ces personnages au caractère bien trempé ?
S. T. : Quand j’écris une histoire, mes personnages sont toujours un reflet de ma personnalité, ou de celui que j’aimerais être. Haruko, c’est mon côté rebelle. On aimerait tous avoir sa répartie, être parfois capable de briser les règles. Celandine est plus sage, plus réfléchie, Alejandro, timide et maladroit.