Les Omniscients T.2

James, Jessica, Amber, Albert et Diego : 5 adolescents, 5 origines différentes et pourtant reliés par un pouvoir inédit, le savoir absolu. Une chance mais également une source d’un danger qu’ils n’auraient  jamais imaginé.

Après avoir découvert leur particularité qui les unit dans le Tome 1 et pour échapper à des agents du gouvernement qui veulent toujours les capturer pour les « étudier de près », nos 5 Omniscients quittent la villa du Professeur Schweitzer pour une maison isolée, cachée dans les bois du Connecticut.
Le groupe est soudé et prêt à faire face à toutes les situations. Mais une nouvelle menace rôde : un second groupe d’Omniscients s’est constitué et la bande de copains perçoit comme des ondes négatives. Amis ou ennemis ? Suspens…

Dans ce second tome, les personnalités des adolescents commencent à se distinguer, notamment Amber qui devient un pivot de l’intrigue. Leurs relations sont mises à l’épreuve et l’entraide comme le partage des connaissances seront nécessaires pour traverser les épreuves qui les attendent. Mais l’amitié qui s’est tissée entre eux est une force supplémentaire.

Construit comme une série TV, l’intrigue s’épaissit de tome en tome apportant de nouvelles informations sur les personnages, distillées au fur et à mesure.

Côté illustration, on retrouve cette ambiance très colorée, des personnages très expressifs et attachants, teintés d’un peu de manga, dans un décor soigné par la richesse des détails.

Vivement la suite !


Scénariste : Dugomier
Dessinateur : Renata Castellani
Edition : Le Lombard, 48 pages, 12,45 euros
ISBN : 9782803679775
Année : Mai 2021

Dans la même série :
– Les Omniscients T. 1

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Jeanne, Dieu, le Diable et les autres

Envie d’un roman d’aventures tumultueux où l’amour porte haut et loin ceux qui l’ont rencontré, au-delà des carcans sociaux et de la morale instituée ?

Envie d’un récit vif, rythmé où la quête est la défense de ses libertés à tout prix ? D’amitiés indestructibles et de sentiments nobles ?

Alors, laissez-vous porter par le style d’Hervé Giraud dans ce roman chevaleresque mais féministe, trépidant mais teinté d’émotions, historique et pourtant universel.

« Tout ce que je sais de l’amour, c’est qu’il est universel : il ne respecte rien, ni les distances ni les siècles. »

Un amour interdit et contrarié ? La liberté comme horizon ? On fonce !

Le narrateur plante le décor dès la première page, on va le suivre au fil des pages nous narrer le périple haletant de l’insoumise Jeanne, du téméraire Pierre, du courageux Artus et de son ombre fidèle et protectrice, You. De l’audace, des scènes d’actions parfois sanguinolentes, un humour décalé, une course poursuite à travers la France bouillonnante de la fin du 17e siècle, des rebondissements à foison, de l’espoir et de la détermination !

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Le ciel est à tout le monde

Il est des livres qui vous secouent par surprise, vous ouvrent le cœur et vous laissent sans voix, la gorge serrée et les yeux humides.

Ethan Claudel a 11 ans et c’est lui qui nous raconte son histoire, avec ses mots à lui, simples et directs, d’une manière totalement bouleversante. Dès la première page, le cadre est posé : une famille dysfonctionnelle où les parents démissionnaires abandonnent Ethan et son frère Yaël 16 ans, à leur propre sort. Très vite cette autonomie est rattrapée par la réalité et les deux frères sont placés en foyer, mais séparément.

« La vie n’est pas une ligne continue. »

Ethan souffre, profondément. Malgré les amitiés qu’il noue dans ce centre, notamment avec sa voisine de chambre Medeea toujours prête à l’aider ou Etienne l’éducateur moustachu sympathique, l’absence de Yaël mine Ethan mentalement et physiquement. Pour preuve, ces crises « d’excedemal » si justement nommées qui témoignent sous forme de plaques géographiques sur son corps combien il est mal dans sa peau. Et ce ne sont pas les séjours en famille d’accueil qui peuvent combler ce manque d’amour fraternel.

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T’as vrillé

« C’est une balafre, aimer »

Danaël, 17 ans, cheveux longs décolorés et oreille piercée par amour se consume pour l’insaisissable et enchanteresse Florine, son « égratignure ». Reliés par Polly de Nirvana : direct le coup de foudre. Illumination, aveuglement, désillusion. Car, même s’il est consommé, cet amour n’est pas réciproque. Danaël part en vrille, totale, fatale.

C’est l’histoire d’un premier amour, un crush obsédant, qui ravage et qui ronge. Une connexion hypersensible mais à sens unique, une passion déchirante qui fissure et laisse des traces, une dévotion aliénante qui vire à la possession, violente.

« T’es un peu perché. »

Au fil des pages, on suit les pas chaotiques de Danaël, papillon de nuit qui s’est brûlé le cœur. On respire à son rythme, avec difficulté parfois, tant l’atmosphère moite de cette brume environnante invite au malaise. C’est un monologue intérieur, une confession où le narrateur s’adresse directement à nous par intermittence, une voix envoûtante et dérangeante qui prend le lecteur/la lectrice par la main puis à la gorge.

Si l’on se laisse séduire au tout début par sa naïveté vulnérable devant cet amour non partagé, on glisse vite dans l’effroi face à la folie glaçante dans laquelle Danaël sombre, froid, détaché. Sidération.

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Lettre à toi qui m’aimes

« Regarde-moi clairement un instant :
entre nous, il y a un paquet de trucs qui n’arriveront jamais. »

Comment savoir si on se plait ? Et quand l’amour est à sens unique, que faire, que dire ? Faut-il briser le cœur dans l’œuf avant qu’il ne saigne ?

Pénélope, Dudley et Jobs recrutent un nouveau guitariste pour répéter avec leur groupe hors du lycée. Yliès, un ténébreux et énigmatique métalleux aux yeux de velours. Or l’amour s’invite dans cette bande de potes : Yliès aime Penny mais ce n’est pas réciproque. Si Penny joue avec les limites au début, elle sait vite que rien ne se fera. Yliès se pâme, Penny tente d’éteindre les feux mais le poids de ce amour obsessionnel et unilatéral est étouffant.

C’est une voix qui parle tout au long de ce récit hybride, entre roman épistolaire et journal intime, échanges sms ou mails, dialogues et réflexions intérieures. C’est la voix de celle qui n’aime pas, point de vue inédit qui démonte les archétypes du roman d’amour.

Quel rythme, quelle musicalité dans l’écriture où chaque phrase ciselée comme un poésie convoque les émotions, fait vibrer les cordes sensibles et percute avec justesse ! Une non-liaison dangereusement inflammable, une confession intime de celle qui n’aime pas vers celui qui se meurt d’amour, amante inaccessible et amoureux transi friendzoné. Je n’ai pas lu ce texte, j’ai écouté Penny me le murmurer avec sa voix de bourreau inconscient qui a pris tout l’espace sonore dans ma tête. Un récit en vers libres qui pulse, à vivre d’une traite.

BONUS EXCLUSIF – BONUS EXCLUSIFBONUS EXCLUSIF
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Et qui de mieux que les personnages du roman pouvaient poser des questions à l’autrice sur son ouvrage ? Impossible ? Carrément possible ! Une interview exclusive de Julia Thévenot par Pénélope, Yliès et Dudley en personnes.

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