« Et son prénom c’est Bonnie ». Voilà, comme dans « Bonnie and Clyde » sauf que notre héroïne est fille de gendarme, et ça, c’est pas banal. Justement, banal, ce n’est pas un adjectif qui peut convenir à cette boule d’énergie et d’humour qu’est Bonnie.
La langue bien pendue et avec une sacrée bougeotte, forcément, elle attire les heures de colle. Il faut bien admettre que la vie d’ado n’est pas toute simple pendant cette crise sanitaire, surtout quand on prépare (un peu) le brevet et qu’un nouveau confinement réimpose le couvre-feu. Et pour corser le tout, voilà que la mère de Bonnie disparait du jour au lendemain en ne laissant que deux mots sur le frigo : « Je pars ».
Décidée de se lancer à sa recherche malgré les consignes gouvernementales, Bonnie embarque avec elle ses deux potes, Malo l’hypocondriaque premier de la classe et Jason la grande gueule spécialiste des embrouilles, sans oublier Melting-Pot le champion de la distanciation sociale, son chien détecteur de drogue.
Et c’est parti pour un boat-trip improvisé de 5 jours sur le canot du paternel à remonter le canal de Roanne à Digoin, pendant lequel la petite bande de copains va se retrouver dans des situations hautement rocambolesques. Ils sont loin d’imaginer qu’ils foncent droit vers les problèmes et que leur amitié sera une force vitale pour survivre.