« Au bout d’une longue rue, en haut d’un gigantesque tas de détritus, vivait un malotru. Un grossier personnage, barbu et bourru, qui habitait une maison biscornue. »
Êtes-vous prêt à faire sa connaissance ? Gare à vos fesses ! Car depuis tout petit déjà, le malotru était un malappris, un gamin malpoli qui n’en faisait qu’à sa tête pour plus grand désespoir de ses parents. De la politesse, de la délicatesse, du savoir-vivre ? Que nenni, du bruit, des saletés, de la méchanceté !
Malotru, malappris, galopin ! Des mots fleuris peu souvent employés mais qui évoquent tout un univers haut en couleur. C’est le cas dans cette histoire où le personnage principal, ce grand géant bougon égoïste et peu respectueux des autres comme de l’environnement, est craint des habitants du village. Si craint, qu’il est isolé en haut sur sa colline emplie de détritus de toutes sortes.
Ce qu’il aime le plus ? Manger immensément en déversant alentours ses déchets, polluant ainsi la vie des autres habitants.
Ce qu’il déteste le plus ? Les enfants, les « mioches » comme il les appelle à qui il promet une paire de taloches.
Un mauvais exemple pour la Jeunesse ? Sans doute, ce à quoi il répond « Parle à mes fesses ! »
Mais un jour, le vent propulse ce terrifiant sans-gêne dans son tas d’immondices dans lequel il se trouve englué. Catastrophe ? Mais qui voudrait aider cet indélicat grognon qui ne sait même pas dire s’il-te-plait ?