Olivier Tallec nous parle de ses livres d’enfance

Mais quelle actualité en cette rentrée 2018 pour Olivier Tallec, pas moins de 3 ouvrages d’ici la fin de l’année, et pas des moindres !

Le nouveau QuiQuoi tout d’abord, cette série goupillée avec Laurent Rivelaygue qu’on adore (la série, hein… meuhon on t’adore aussi Laurent, boude pas) : Les Qui Quoi et le chien moche dont personne ne veut (bientôt sur le blog, je tease, je tease…)

Et puis un grand album totalement craquant, J’en rêvais depuis longtemps chez Actes Sud Junior toujours (et chroniqué ici, reviens après car on n’en a pas fini avec Monsieur Olivier),  mettant en scène une histoire d’amitié (comme souvent dans ses ouvrages) entre un chien et son petit maître. Qui du chien ou de l’enfant est le maître de l’autre, ça…

Et enfin, un tout autre format, pour les beaucoup plus grands (ceux qui ont du poil aux pattes et aux joues mais qui ne sont pas des chiens), Je reviens vers vous chez Rue de Sèvres (bientôt chroniqué ici, il faudra revenir hein) qui vient rejoindre les deux premiers opus totalement déjantés et irrésistibles, plein d’humour noir comme on l’aime.

Alors petites chanceuses, petits chanceux, le grand Olivier Tallec a accepté de répondre à nos questions sur ses livres d’enfance et sur ce qui l’inspire au quotidien pour nous concocter des bijoux aussi délicieux. Allez, c’est cadeau !

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Interview : Joris Chamblain nous parle de son métier de scénariste et de ses lectures d’enfance

(c) J. Chamblain

Les Carnets de Cerise, les aventures d’Enola, Sorcières Sorcières et Lili Crochette, vous connaissez l’univers graphique de ces héroïnes attachantes… mais connaissez-vous l’homme qui se cache derrière ces scénarii incroyables ?

Joris Chamblain a très gentiment accepter de répondre à nos questions un peu indiscrètes. Il nous parle de son travail de scénariste en collaboration avec les illustrateurs ainsi que ses souvenirs de lecture d’enfance.

Allez hop, je vous emmène de l’autre côté du miroir…

 

 

La Licorne à Lunettes : Beaucoup vous connaissent par votre collaboration avec Aurélie Neyret sur les Carnets de Cerise, mais vous avez également publié d’autres ouvrages, comme les aventures d’Enola et récemment le « Journal d’un enfant de lune », un de mes coups de cœur de l’année dernière (lire la chronique ici). Entrons un peu dans les coulisses de votre métier de scénariste, parlez-nous de vos sources d’inspirations ?

Joris Chamblain : Ma source d’inspiration principale est la vie courante. Les gens, leur histoire, les flots d’émotions qu’ils traversent, les désirs qu’on refoule et qu’on cache sous des réflexes défensifs, les doutes, les espoirs, le découragement… je déteste la question « ça va ? », je lui préfère « comment ça va ? ». Elle nécessite une plus grande réflexion pour y répondre et suggère un réel intérêt de la part de celui qui la pose. Voilà mon inspiration. J’aime partager des parcours émotionnels, que je retranscris ensuite dans mes livres à travers des univers ou des situations inédites.

(c) AL Nalin

La Licorne à Lunettes : Se mettre à hauteur d’un enfant pour écrire et créer tout un univers, cela implique quoi exactement ?

Joris Chamblain : Cela implique une responsabilité. Vous voulez faire des livres pour enfants ? Ok ! Mais connaissez-vous réellement les enfants ? Leur psychologie, leurs besoins, leur façon d’apprendre et d’appréhender le monde. Si c’est non, prenez le temps de le découvrir et si vous avez envie de les accompagner là-dedans, alors allez-y. Mais si vous n’avez pas envie, que vous prenez les enfants pour des petits porte-monnaie sur patte, à qui il ne faut rien dire tant ils sont fragiles et ignorants, alors passez votre chemin. Sinon vous vous ferez du mal et vous en ferez à vos lecteurs.

Mais si l’envie de les accompagner est la plus forte, vous venez de franchir l’étape la plus importante. Maintenant, pensez à être bienveillant, humble et à l’écoute dans tout ce que vous entreprenez pour eux et n’ayez pas honte de grandir avec eux. C’est un beau voyage qui vous attend.

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Michaël Escoffier nous confie ses souvenirs de lectures d’enfance…

Michaël Escoffier (c)
Michaël Escoffier (c)

Allez, je vais vous l’avouer, j’ai découvert Michaël Escoffier grâce à l’album « Le jour où j’ai perdu mes super-pouvoirs » qu’un ami avait offert à ma jeune Licornette. Ouhla, c’était… euh… « à quelques temps de là », voilà ! Bref.

Kaléidoscope (c)
Kaléidoscope (c)

J’avoue encore, je lui ai tout de suite piqué et j’ai A-DO-RÉ ! Je me suis dit, toute étonnée, mais… mais… mais cet auteur me connait ou quoi ? C’est tout moi dedans ! (Si, Si). Et double effet Kiss-cool, j’ai fondu pour le trait incroyablement drôle de Kris Di Giacomo... Ok, je suis en mode Groupie !

On ne compte plus le nombre d’ouvrages parus depuis quelques années et les fidèles collaborations avec un éventail d’illustrateurs (et tateuses) de haute qualité.

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Stéphane Tamaillon nous livre ses souvenirs de lectures d’enfance

ST (c)
ST (c)

Vous le connaissiez peut-être déjà par sa série Les enquêtes d’Hector Krine ou récemment L’Ultramonde, des aventures à suspens, du plus noir au plus extraordinaire. Pour ma part, j’ai découvert Stéphane TAMAILLON au travers du premier opus de la série Cinémonstres avec La créature du lagon maudit, illustrée avec talent par Laurent AUDOUIN.

Sarbacane (c)
Sarbacane (c)

Un coup de coeur ! Et notamment pour le style, le ton, le jeu sur les mots et la naissance de tous ces nouveaux mots-valises sortant si naturellement de la bouche de ses personnages. Un coup de coeur pour « parfai-xcellent » et  « crét-imbécile », ça va rester !

À l’approche de la sortie du prochain tome, Menace d’outre-espace (fin août) aux Editions Sarbacane, la Licorne à Lunettes a eu le privilège d’interviewer cet auteur qui est aussi professeur d’histoire-géographie près de Poitiers. Un prof d’histoire qui écrit des histoires en jonglant aussi adroitement avec les mots, forcément ça titille ma curiosité…

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