Et bien voilà, encore un grand coup de coeur ! Et ce n’est pas uniquement parce que je suis fan de l’univers graphique tout en rondeur et en détails minutieux d’inspiration BD de Laurent AUDOUIN.
C’est aussi parce que le concept de cette nouvelle collection qui rappelle les films de séries B sortis de « La dernière séance » et les aventures burlesques de Scoubidou & Samy me touche particulièrement. Du monstre en plastique plus vrai que nature pour se faire peur, façon grand guignol. Du fantastic-toc, un régal !
Un joyeux mélange de références pour les connaisseurs et un univers à découvrir – très vite attachant – pour les plus jeunes. Pas besoin d’être cinéphile pour comprendre l’histoire, on entre dans l’intrigue facilement. Les mots de Stéphane TAMAILLON sont crépi-palpitant (on y reviendra plus tard…)
J’avoue, j’ai acheté ce « beau » livre pour sa couverture ! Quel travail sur la lumière, on aurait dit une toile de maître, cela a tout de suite attiré mon regard. Un peu magique, un peu onirique et la promesse d’un voyage hors du commun au coeur des carnets de cette malicieuse Cerise.
Cerise est une petite fille âgée de 10 ans et demi et qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière. Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement, les adultes. Elle adore les observer pour tenter de deviner leurs secrets.
Le livre s’ouvre sur le journal intime de Cerise qui nous emmène immédiatement au coeur de son quotidien avec ses amis Line et Erica, sa mère, et surtout sa relation avec sa voisine romancière Mme Desjardins, au travers d’écrits manuscrits, de dessins, de collages, d’anecdotes… Un recueil de pensées et de rêves en images… Puis, au fil des pages, la vraie vie de Cerise se met en marche sous la forme d’une bande dessinée aux contours doux.
On est projeté dans un univers proche des codes du dessin animé japonais tout en gardant des références aux contes de fées. Le trait de crayon d’Aurélie Neyret est saisissant. C’est véritablement captivant ! Avec son chapeau d’explorateur et son petit air gavroche, Cerise me fait penser à Huckleberry Finn, le copain de Tom Sawyer, toujours en quête d’aventures et de mystères à décrypter.
Dans ce tome 1, Cerise a repéré depuis quelques temps un vieil homme qui s’engouffre dans la forêt, tous les dimanches, avec de gros pots de peinture à la main. Qu’y fait-il donc toute la journée ? Et pourquoi a-t-il l’air si triste quand il rentre le soir ? La petite détective en herbe, aidée de ses 2 amies – malgré elles – se lance sur la piste du mystérieux inconnu afin de percer son secret. C’est plus fort qu’elle, elle ne pense qu’à ça. Une lente phase d’observation est nécessaire et tous les conseils de la romancière Mme Desjardins sont bien utiles à Cerise pour avancer.
Une intrigue bien ficelée qui nous emmènera sur les rives de l’amitié naissante entre une petite fille et un vieille homme, au coeur de la renaissance d’un zoo hors normes. Un ouvrage très touchant qui invite à lire tout de suite le tome suivant… L’aventure continue et Cerise va rencontrer de nouveaux mystères…
Dans la même collection :
– Les carnets de Cerise : Le Livre d’Hector (T. 2)
– Les carnets de Cerise : Le dernier des Cinq Trésors (T. 3)
– Les carnets de Cerise : La déesse sans visage (T.4)
Il y a des rencontres qui comptent dans la vie. Et celle avec Carole Chaix sur le Salon du Livre Jeunesse de Montreuil en 2002 en est une. Un soleil sur le stand des Editions Frimousse, l’oeil coquin et le sourire au zénith.
Un coup de coeur pour l’histoire de Roméo, ce petit chien vert à carreaux qui attend de voir passer son amoureuse… Une histoire simple, une histoire d’amour tendre et dans un style graphique détonnant. Les personnages en 3D, conçus de papiers collés-machés-patamodelés et de petits bouts de fil de fer et des plastique, prennent vie pour créer une ville digne des meilleurs films d’animation.
Allez, avouez, vous aussi vous l’avez dans votre bibliothèque ! Mais moi, mon édition date de… 1975, offerte pour mes 2 ans… Et j’en ai rachetée une pour Théa, forcément… Chacun son édition, non mais ! Rien n’a changé, tant mieux, c’est beau de transmettre un bout de patrimoine !
Ahhh l’univers de Gerda Muëller et la typo classique façon livre d’apprentissage de la lecture « Je veux lire » ! Je suis fan, c’est vraiment une petite madeleine de papier que j’aime à redéguster régulièrement comme Roule Galette.
Il n’est pas toujours facile de se dire que l’on s’aime ? Mais bien sûr que si, c’est une question d’entraînement et il faut commencer tôt. Mais savoir trouver les mots pour se dire combien on s’aime, c’est une autre affaire car rien n’est aussi grand que l’amour ? Avec un peu d’imagination, on y arrive toujours…
Avant d’aller dormir, Petit Lièvre Brun attrape les oreilles de Grand Lièvre Brun car il a une chose très importante à lui dire : « Devine combien je t’aime ? » Et s’en suit une série de tentatives d’estimation de cette quantité d’amour : « grand comme ça », « haut comme ça », « loin comme ça ». Et Grand Lièvre Brun, qui est plus grand forcément, renchérit sur la taille de son amour pour Petit Lièvre Brun.
Moi, je t’aime jusqu’à la lune – et retour !
Un petit album aux illustrations tendres et touchantes de Anita Jeram, qu’on aime à relire à deux régulièrement, à tous les âges, toute la vie, pour se dire qu’on s’aime. C’est important, non mieux : c’est essentiel… « Jusqu’à l’infini… Non, deux fois l’infini… » 🙂
Auteur : Sam MC BRATNEY Illustratrice : Anita JERAM Edition : L’école des loisirs – Pastel – Cartonné – Env. 10 euros Année : 1994
Prix Sorcières 1995