Je n’aime pas Koala

(c) Alice

Un doudou, c’est personnel. C’est comme une brosse à dents, ça ne se prête pas.

Et l’amour pour un doudou, quel qu’il soit, petit ou gros, doux ou pelé, croquignouski ou gerbibeurk, ça ne s’explique pas. L’amour est aveugle, non ?

Et vous ?

Rappelez-vous, ce doudou machouillé que vous avez trainé de pièce en pièce, que vous avez caché dans votre cartable à l’école primaire, oui, celui-là. Celui que vous avez planqué sous le lit quand votre amoureux est venu écouter de la musique chez vous… Vous voyez bien de quoi je parle : ce petit morceau de vous qui a construit votre enfance… Mieux qu’un doudou, c’était un ami.

Bref. 

Et bien, Adam, lui, c’est tout le contraire ! Il n’aime pas cette peluche Koala ! Non mais sans blague, vous avez vu ce trucmuche épouvantable ? Adam n’a pas confiance, ce koala est louche. Regardez ses yeux déjà… Il ne louche pas mais Adam le sent bien, Koala l’épie où qu’il aille. Il lui a même chipé son goûter. Mais personne ne le croit ! Les adultes ne le comprennent pas. 

Tous les soirs, avant d’aller au lit, Adam suit le même rituel : il prend son bain, il enfile son pyjama, il se brosse les dents… et il essaye de se débarrasser de Koala.

Chaque jour, il tente bien les stratagèmes les plus fous pour l’éloigner, mais quoi qu’il fasse, il se retrouve collé à cette bestiole effrayante à la fourrure hirsute. Ça ne peut pas durer !

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Journal d’un enfant de lune

(c) AL Nalin

Sans doute l’une des plus belles couvertures que j’ai pu admirer depuis quelques temps. Un portrait comme un tableau dont se dégage une émotion forte, pure, si troublante qu’on entendrait presque la petite voix intérieure de cet être obscur, en proie à son questionnement…

Pourquoi ai-je été si touchée ? Est-ce le mystère de ce jeune garçon pensif, presque fragile ? Ce jeu de lumière en contre-jour le plongeant de fait dans l’ombre ? Est-ce ce titre énigmatique convoquant les souvenirs d’enfance, les peurs ou les joies, comme un appel au secours…

J’ai pris une grande respiration et j’ai tourné la page.

Graphiquement, c’est un voyage fabuleux qui commence. Dès la première page, une illustration pleine page plante le décor, comme une photo de vacances, un souvenir d’été, dans un silence parfait. Pas un bruit, pas un mouvement, pas âme qui vive…

Juste le vol lointain de quelques oiseaux. Le calme avant la tempête… Car, au fil des cases, les éléments se mettent en place et le rythme s’accélère.

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C’est un secret

(c) La Palissade

« On dirait qu’on aurait des guépards comme animaux domestiques et qu’on voyagerait à dos de tortues des mers… Ou alors on aurait une girafe comme animal de compagnie et des moutons comme doudous… Ou alors… »

L’imaginaire des enfants est un territoire sans frontière…

Surtout quand il n’est pas bridé par la virtualité réductrice et enfermante des écrans.

C’est pourtant le cas de ce petit garçon et de sa soeur, coincés chez eux par la pluie, les yeux rivés pour l’un à la télévision et pour l’autre à sa console. Ensemble, ils sont seuls, isolés du monde réél.

Le petit frère rêve que l’un des animaux sauvages qui évoluent devant ses yeux sur l’écran vienne vivre dans leur appartement.

Sa soeur est bien loin de tout ça…

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Les aventures fantastiques de Sacré-Coeur : Le yéti de l’Arc de Triomphe (T.9)

(c) L. Audouin

Rappelez-vous… À peine résolue l’enquête sur Le Squelette du Jardin des Plantes que Paris se trouve une nouvelle fois au coeur d’un évènement hors du commun.

En effet, le retour d’Eugène Billotin, le plus grand chasseur de tous les temps, est des plus inquiétants. Partout sur les colonnes Morris, on annonce un spectacle à l’Arc de Triomphe sur le récit de la capture d’une terrible bête : l’horrible Yéti du bout du monde…

Par ailleurs, une nouvelle locataire vient d’emménager au 28, rue du Chemin Vert. Même si elle semble un peu extravagante, Lison et Abigail l’apprécient immédiatement. Sacré-Coeur, lui, est trop occupé pour venir la saluer. Il a un mauvais pressentiment… Et il a raison, il se trame quelque chose d’étrange à l’Arc de Triomphe…

Une nouvelle mission pour Sacré-Coeur, Lison et Abigail !

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Le Génie de la lampe de poche

« Je m’appelle Vladimir Poulain, j’ai dix ans et je m’apprête à vivre l’été le plus atroce de toute ma vie ». Dès la première ligne, le ton est donné.

Les Vacances de la Comtesse de Ségur, vous voyez ? Classique.

Les Vacances du Petit Nicolas, vous connaissez ? Grand classique.

Les Jolies Colonies de Vacances de Pierre Perret ? Kolossal Klassik !

Et bien celles de Vladimir Poulain… Ça n’a rien à voir !

Jeune garçon intelligent (croisement improbable du Petit Nicolas pour ses réflexions personnelles et d’Agnan pour le look lunettes avec un petit soupçon de Harry Potter), Vlamidir se retrouve propulsé malgré lui dans une galère estivale : Le Camps de vacances « La joie dans les bois ».

Pas d’Hôtel Beau-Rivage, mais un vieux campement coincé entre l’autoroute, l’abattoir et la station d’épuration. Hmmm, du glamour glaglatant d’horreur…

Pas de Monsieur Mouchabière mais un certain Nicolas Fontanelle, le directeur psychopathe de la colonie complètement barré et tyranique (sans doute le fils caché d’Hannibal Lecter et d’Harley Quinn).

QUOI, UNE COLO ? MAIS JE PORTE DES LUNETTES, JE NE PEUX PAS (aurait pu répondre Vladimou). Une colo, le cauchemar de tout enfant introverti non ? Siiiiiiiiiiiii !!! Et c’est sa gentille maman chérie qui lui a réservé cette petite surprise ? Une punition oui !

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