En un mot : INDISPENSABLE !
Entrevue sur le stand des Editions de la Gouttière lors du dernier SLPJ, la couverture de ce livre m’a littéralement attirée, de manière magnétique.
Une fenêtre éclairée comme une porte ouverte entre deux mondes, celui d’une enfant qui rêve et l’autre monde, l’ailleurs, le bonheur ?
J’ai ouvert cette porte et j’ai fait la connaissance de Nora.
1975 : un été un peu chaud, une voiture sur une route de campagne. Les parents de Nora déménagent. Pour simplifier les choses, la petite fille est confiée à son oncle Lucien, agriculteur. Mais voilà, Nora n’est pas contente, elle boude. Projetée contre sa volonté dans cet univers étrange, brut et inquiétant, Nora s’enferme tout d’abord dans le silence de sa colère.
Vexée d’être un peu abandonnée, elle s’éloigne de la ferme sur un coup de tête et découvre un grand arbre. Un refuge tout d’abord au coeur duquel elle se cache, elle et sa tristesse, se recréant ainsi un univers sécurisant avec la petite chatte qui va bientôt avoir des chatons.
Un perchoir enfin d’où elle peut voir les alentours, dans un sentiment de plénitude, et qui lui permet d’observer une silhouette intrigante : une vielle dame seule attend sur un banc. Et cela, tous les jours.
Cette situation étrange plonge Nora dans une série de questions, lui faisant oublier la raison de sa bouderie et lui donnant un prétexte pour s’échapper, chaque jour. Qu’attend donc cette petite mamie ? Pourquoi est-elle seule ?