Voici le deuxième titre de la collection Roman des éditions La Palissade, collection que j’ai découvert avec Gustave et Céleste de Séverine Vidal et Anne-Gaëlle Balpe, dont je vous parlerai très bientôt (un petit bijou écrit à 2 mains).
Nous revoici donc ici avec les auteurs de L’Apachyderme, Sandra le Guen (Maman Baobab pour ceux qui la connaissent) et Thanh Portal, mais cette fois-ci pour une toute autre aventure, plus intimiste.
Il s’agit de l’histoire d’une jeune fille, Anaïs, et de son vélo. Je ne pensais lire que les premières lignes, pour prendre la température et gouter un peu pour voir, et puis… je l’ai dévoré. Preuve parfaite de ce qu’est un bon livre, un livre qui vous prend délicatement par les mains et vous emmène au bout d’une belle histoire.
Anaïs a reçu un vélo de grande pour Noël, mais un vélo trop rose, une couleur qu’elle refuse depuis la mort de son père. Cette couleur c’était lui et il n’est plus là.
Avec l’aide de son Papi Moustache, Anaïs va repeindre ce vélo, et redonner une autre couleur à sa vie. Une séance de bricolage privilégiée où les souvenirs de l’enfance de ce père remontent, aidant progressivement Anaïs à apprivoiser l’absence et se (re)mettre en selle…
Un texte simple, court, engageant, et qui présente un personnage très vite attachant. Des illustrations qui enveloppent la narration avec discrétion, avec une certaine naïveté propre à l’univers de l’enfance.
Un vrai coup de coeur pour ce récit à la hauteur des jeunes lecteurs plein de tendresse, d’émotions et d’espoir.
Petit clin d’oeil pour ceux qui iront lire jusqu’aux derniers mots du livre : ce livre « peut contenir des traces de cambouis », et ça c’est un détail qui fait aimer l’implication et la passion des amoureux des livres que sont les éditeurs…
Auteure : Sandra LE GUEN
Illustratrice : Thanh PORTAL
Edition : La Palissade – Roman – 64 pages – 8 euros
Année : Juin 2017