Ana Ana – Le sable, les vagues et Touffe de poils

J’avoue, je suis FAN FAN FAN de Touffe de poils, depuis le premier album. Ses élans de maladresse et sa bonne bouille me font littéralement fondre. Il est impayable !

Le soleil revient (si si c’est pour bientôt, accrochez-vous les p’tits potes et p’tites potesses) et la bande de doudous d’Ana Ana a décidé d’aller prendre un bon shoot d’iode au bord de la mer.

Un moment de détente pour certains, de jeux de plage pour d’autres, de contacts intenses avec la nature pour… Touffe de poils 😉 Pour ce petit être vert tout poilu aux grands yeux émerveillés, chaque moment de vie est une aventure, et là, ça ne rate pas. Le soleil tape un peu… violemment, le sable brûle un peu… diablement, l’eau mouille un peu… brutalement. On avait dit que cela devait être une partie de plaisir, nom d’un p’tit plancton ! Pauvre Touffe de poils, les éléments se déchainent contre lui.

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L’éléphant et le ouistiti

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »

C’est la morale qu’on aurait pu lire à la fin de cet album construit comme une fable de la fontaine.

Il était une fois un éléphant féroce qui régnait sans partage sur la savane. À coups de canon à eau, il tyrannisait les autres animaux. Nul n’osait s’opposer à lui. Mais un jour, notre éléphant s’ennuya et l’idée lui vint alors de lancer un défi que personne ne pourrait relever selon lui : déplacer cet immense baobab près de la mare…

Impossible ? Ce n’est pas l’avis d’un tout petit ouistiti, un peu espiègle, qui parie avec le mastodonte qu’il y parviendra. Comment va-t-il s’y prendre ? L’éléphant, narquois, accepte le défi, sûr d’écraser encore une fois cet adversaire loin de sa trompe… euh trempe 😉

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Le vilain petit machin

J’avais adoré « Le Grand Grrrrr », pour le ton humoristique et poétique et pour cet univers graphique en mode crayons de couleurs hyper expressif.

Alors joie de retrouver le trait de Marjolaine Leray pour une réécriture savoureuse du célèbre conte d’Andersen (mais si vous l’avez deviné, une histoire de canard… Voilà !).

Au fil des pages, on suivre cet petit œuf qui, après avoir éclos et donc disposé de pattes et d’un bec, se retrouve grandir dans une famille de canards qui ne parait pas lui ressembler.

« Notre regard s’arrête aux surfaces des choses,
Et il en faut bien peu pour les teinter de rose,
Ou de noir, ou de vert,
Ou de gris, ou de bleu.
Foin d’énumération longuette,
Je ne vais pas ici décliner la palette !
Bref.
Se fier aux regard des autres peut nous rendre très malheureux. »

Le texte sous la forme de vers enchâssés, librement et ponctué d’humour, est habillé par les illustrations souvent pleine page, aux teintes noires et blanches, teintés de touches de jaune et rouge vifs, renforçant le contraste entre notre petit héro et les autres.

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Mes grands

Savoir qu’on peut compter sur ses frères et sœurs pour avancer dans la vie, c’est une chance, non ?

C’est en tous cas l’avis de ce petit bout de bonhomme qui est assez fier de « ses grands ».

C’est très utile un « grand » quand on l’observe de près : ça vous aide marcher, courir, sauter, tomber et même pleurer. Ça vous apprend comment manger, parler, s’habiller. C’est très habile un « grand » quand on y pense.

Et c’est tout le ressort de cet album riche en couleurs et teinté d’humour qui part du point de vue du plus petit, observant ce que font ses frères et sa sœur. C’est tout simple et pourtant c’est essentiel. L’apprentissage passe par une phase de mimétisme.

Au fil des pages, on suit le petit dernier épaulé par les membres de la famille qui l’aident à grandir. Lui aussi aimerait bien être grand comme eux, la vie de grand, ça a l’air palpitant.

Mais, est-ce qu’ils n’aimeraient pas eux aussi redevenir petits parfois ? Il y a tout de même de sacrés avantages à être le plus petit, notamment pour se faire cajoler. Et ça les « grands » l’ont bien compris 😉.  

Déjà en librairie. Merci @ecoledesloisirs pour la réception.

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Calamity Jane T1 et T2

Qui n’a jamais entendu parler de la légendaire Calamity Jane ? Personnage historique du Far West qui reste comme une figure mythique du féminisme avant l’heure, une femme libre dans un monde brutal dominé par des lois patriarcales. Elle a inspiré beaucoup de récits à travers le temps et reste toujours d’une brûlante actualité.

J’avoue que le titre m’a donné envie mais c’est surtout la bouille renfrognée de cette gamine qui ne s’en laisse pas compter qui m’a séduite. Une couverture toute simple, sur fond blanc, mais un regard intense qui en dit long sur sa détermination. Martha Jane Canary, connue sous le nom de Calamity Jane, n’aime pas qu’on lui dicte ce qu’elle a à faire, elle fait ce qu’elle veut quand elle le veut, ce qui lui cause souvent des ennuis.

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