La lecture du précédent roman, « Il est juste que les forts soient frappés », m’avait profondément marquée, au point que la voix des personnages résonnaient encore dans mon esprit.
Une histoire d’amour troublante, familiale et intime, urgente et douloureuse, glaçante et lumineuse pourtant. Et cette voix, ce point de vue externe qui permet de faire le tour des situations, d’entrer dans le cœur des personnages comme de prendre de la hauteur pour mieux les comprendre. Un récit vibrant en somme. D’où le désir de retrouver rapidement Théo et ses proches.
Alors, ce fut une plongée auprès de ces « enfants véritables », un titre qui interroge chacun de nous finalement.
On retrouve Cléo qui a rencontré Théo, deux accidentés de la vie, bien décidés à lutter pour leur droit au bonheur. Chacun avec ses blessures et ses failles, chacun en reconstruction finalement. Il est question d’amour encore, forcément car il pulse au fil des pages, dans ce récit autour de la vie et des proches de Cléo et de Théo. Mais il est surtout question des liens entre parents et enfants, plus puissants que juste ceux du sang.