Oooh wouïmbaoué, oh wouïmbaoué, oh wouïmbaoué. « Dans la jungle, terrible jungle… une grenouille trouve un oeuf ! »
Ah bah ce n’est pas banal ça comme début d’histoire. Mais voilà que le serpent pique l’oeuf à la grenouille, qui se retrouve juste après entre les serres de l’aigle, qui ensuite est intercepté par le varan, pour enfin après bagarre générale retomber sur la tête de l’éléphant…
« AÏE » crie l’éléphant qui a maintenant une bosse sur la tête… Ouhlala, grosse bêtise, ça va barder, c’est sûr ! « C’EST À QUI ÇA ? » hurle-t-il sur les 4 animaux un peu penauds. Et là, plus personne ne revendique l’oeuf de peur de se prendre un grand coup de trompe sur le popotin.
Finalement, à la surprise générale, l’éléphant rend à son primo propriétaire l’objet de sa bobosse et tout semble rentrer dans l’ordre quand tout à coup… la coquille se fend et l’oeuf éclôt…
La jeune Lapinoute est bien inquiète car tous ses copains sont terroreffrayés à l’idée de plonger aujourd’hui à la piscine. Chacun y va de son angoisse personnelle car sauter du grand plongeoir, « tout le monde sait que ça fait peur à tout le monde. » Attention à la panique générale !!!
C’est épouvantabominaterrifiantissime
« C’est vraiment terrible? Mais pourquoi donc ? » demande Lapinoute qui n’a jamais sauté. Les pires choses peuvent vous arriver comme : « se raplaplater la boite à pouett » dit le chien, « glaglater de partout » tellement c’est haut explique la girafe, « regarder tout en bas, ça fiche les chocottes » raconte le mouton, « sauter c’est carrément flapflippant » ajoute l’ours, « c’est d’en avoir ras la poche » précise le kangourou. Mais le truc qui fait le plus peur au cochon et qui lui fait « flageoler le jambonneau », c’est de perdre son maillot (ce que l’on comprend bien, ouhlala c’est hontirougissifiant, ça !)
Mais Lapinoute va vite se rendre compte que c’est l’imagination des copains qui est énormifiante et non le plongeoir.
On adore l’humour de ces nouveaux adjectifs mots-valise inspirés sans doute du monde du Bon Gros Géant de Roald Dahl et tout droit sortis de l’univers un peu foufou de Christine Naumann-Villemin. L’auteure de Gloups, de Princesse Coquette et autre Nina, Rikiki, et Sorcière Rabounia, sait encore une fois trouver le ton pour nous faire rire et dédramatiser cette première expérience aquatique qui a dû en faire frémir plus d’un…
On y retrouve avec plaisir le génial coup de crayon de la maman du Loup qui voulait changer de couleur, Eléonore Thuillier. Vraiment craquant !
A lire en famille sans modération, en mettant le ton pour FAIRE VRAIMENT PEURRRRRRRRR !!!
Auteure : Christine NAUMANN-VILLEMIN illustratrice : Eléonore THUILLIER Edition : L’école des loisirs – Collection Les Lutin – 34 pages – 5 euros environ Année : 2012
Note : 16/20
Du même auteure :
– Princesse Coquette, Princesse Copine en chef, Princesse réclame…
– Gloups, Yéti, Rikiki, La sorcière Rabounia…
– La Tétine de Nina, Nina a un petit frère, Nina veut un animal, Un amoureux pour Nina, Un petit frère pour Nina…
– Thomas n’a peur de rien, Le plus grand chasseur de loups de tous le temps
– Salomé veut une histoire
De la même illustratrice :
– La collection de Loup et notamment Le Loup qui voulait changer de couleur, Le Loup qui enquêtait au musée…
– La Princesse Rosebonbon, Le Grand Lapin Blanc, La boîte au trésor…
Ella va a l’école comme tous les enfants de son âge… Jusque là, rien que de très normal… Mais voilà qu’un jour le maître se comporte de façon vraiment louche, oubliant des choses, se trompant sur des mots, sautant tout habillé lors de la leçon de piscine, rougissant à la lecture de lettres semblant anonymes. Vraiment tête en l’air ou alors bien préoccupé ?
Bizarre… vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange. C’est ce que se disent Ella et ses copains, bien décidés à trouver une explication à ce comportement qu’ils jugent suspect : serait-il victime d’un chantage ? d’une escroquerie ? Est-ce un complot de bandits qui lui demandent une rançon ? Vite, le maître est en danger, mission sauvetage d’urgence.
Avec Toni qui sait toujours tout, Sam le sensible, Paulo qui ne comprend jamais rien et les filles Heidi, Hanna et Tiina bien aventurières, Ella s’improvise jeune enquêtrice et se lance à la poursuite d’indices permettant de résoudre ce mystère. Curiosité, filatures et planques diverses plus ou moins efficaces, série de bêtises en tous genre, traque nocturne à la poursuite du suspect… L’imagination des enfants et la pugnacité d’Elle (en particulier) sont inépuisables. Cela va d’ailleurs leur jouer un bien joli tour. Mais chuuuut, je ne vous raconte pas la fin, à vous d’aller lire ce livre.
Le style est facile d’accès pour un premier lecteur, un vocabulaire simple et adapté qui rend bien l’univers et les fantasmagories des enfants de 8 ans, grâce à une traduction efficace (heureusement car on ne lit pas le finnois dans le texte 😉 ). L’intrigue n’est pas trop compliquée, le texte bien aéré et la surprise reste intacte. On ressent bien le vécu de l’auteur Timo Parvela en tant qu’enseignant auparavant…
Côté illustration, joli coup de coeur dans cet opus pour le tracé à l’encre noire et les touches de jaune en rappel de la couleur de la couverture. Une bande de copains dans l’esprit du Petit Nicolas qu’on a envie de retrouver dans les autres volumes.
Auteur : Timo PARVELA Illustratrice : Zelda ZONK Edition : Nathan Jeunesse – Premiers Romans – 120 pages – 9,90 euros Année : Avril 2016
Dans la même collection :
– Moi et ma super bande : tous en scène (Avril)
– Moi et ma super bande : une colo de tout repos (Juin)
– Moi et ma super bande : une sortie de folie (Juin)
Un grand personnage avec une sorte de canne qui va dans la chambre des enfants la nuit ? Non, ce n’est pas le Bon Gros Géant malgré l’actualité. C’est VICTOR !
Je vous le présente : Victor est un monstre, bon d’accord ça commence mal pour lui, mais attention Victor est un monstre délicat, il ne sort jamais sans s’être parfumé d’essence de rose… Mais voilà, Victor a un terrible secret de méchant monstre : à la nuit tombée, alors que les enfants dorment, il vient avec sa paille magique et il vole les anniversaires des enfants en les aspirant.
Forcément en tant que Licorne à Lunettes, je me devais de vous révéler quelques-uns de mes secrets… J’aime TINTIN !
Ok, je ne suis pas la seule. Et à la suite des interviews avec Laurent AUDOUIN et Stéphane TAMAILLON, des grands fans de Hergé, j’ai eu envie de vous donner envie de (re)lire Le Secret de la Licorne.
Cet album est le 11e du talentueux dessinateur belge, il est tout d’abord paru en noir et blanc (cf plus bas) dans le journal belge le Soir en 1942 , l’édition en couleur datant de 1943.
Intrigue : Tintin vient d’acheter une maquette de bateau pour son ami le capitaine Haddock. Coïncidence extrême, il s’agit de la réplique d’un navire, La Licorne, que commandait l’ancêtre de Archibald (prénom du capitaine, héhé cf Tintin et les Picaros) : le Chevalier de Hadoque, officier de marine au XVIIIe siècle.
Dissimulé dans le mât, Tintin trouve un petit bout de parchemin avec un message codé. Entre-temps, le capitaine retrouve dans son grenier un coffre contenant des objets ayant appartenu à son ancêtre.
Pirates, flibustiers, cornemuse, traine-potence !
Tintin et Haddock apprennent l’existence d’un mystérieux trésor et décident de se lancer à sa recherche. Le parchemin n’est en fait qu’un fragment du message, il leur faut réunir les 2 autres. Mais la maquette est volée…
Direction le Château de Moulinsart sur la piste des frères Loiseau…
Le secret de La Licorne inaugure le premier des dyptiques publiés dans la série des Aventures de Tintin, dont la suite est Le Trésor de Rackham le Rouge.
C’est dans cet album que Hergé dessine pour la première fois le Château de Moulinsart.