
J’ai découvert cette « petite » pépite dans une librairie italienne, à Alba, l’été dernier : un coup de foudre !
Pour le format tout d’abord, un très grand livre cartonné matelassé où l’on s’engouffre pour s’y cacher et plonger intégralement dans l’aventure.
Ensuite le style des illustrations, très frais, très envoûtant, un brin de douceur de Ernest et Célestine et un soupçon du Souffleur de Rêves de Thierry Prugne.

Telle Alice, j’ai littéralement été hypnotisée par la couverture qui m’a dit « ouvre moi » !
Enfin l’intrigue m’a séduite : Rémi, une petite souris téméraire, rêve de remporter la légendaire course volante de la vallée à dos de… dragon. Mais comment trouver un dragon alors qu’il ne reste que 3 semaines avant le départ ?


Exclusif ! Même si vous n’êtes pas un vrai « bizarre », ou que vous ne cohabitez pas avec un zombie fait maison, un chat souffre-douleur ou un grizzli nain supersonique, vous avez forcément entendu parler de
La Licorne à Lunettes : Je vous ai découvert via Mortelle Adèle, et depuis ma fille et moi sommes fans. Alors que va sortir le N° 11, revenons à la source. Comment est né ce personnage ? Est-ce entièrement biographique ? Rassurez-moi, vous n’avez pas zigouillé votre chat ou adopté un zombie ?
pas le procédé le plus efficace pour se faire des amis mais ça avait au moins l’intérêt de faire rire les autres. Elle a grandi avec mes frères et soeurs, puis mes neveux et nièces, pendant des années, au point qu’elle existe d’une certaine façon, pour chacun des membres de ma famille. Elle n’est pas inspirée d’une petite fille de mon entourage, c’est surtout une sorte d’alter ego. Il y a dans ses bêtises beaucoup de bêtises que j’aurais aimé faire sans doute, et beaucoup de bêtises que les enfants qui grandissent autour de moi aujourd’hui font ! Mais je vous rassure, aucun chat n’a été zigouillé pendant la réalisation de ces différents tomes !
Envie d’une petite dose d’humour tout de rose vêtue ? Non ce n’est pas une fraise Tagada, c’est l’une des dernières petites friandises des Editions Thierry Magnier : Il était trop de fois, illustrée par le génial et talentueux Ronan Badel.
C’est l’histoire d’un loup, grand et méchant… Et tout irait bien dans le meilleur des mondes des méchants loups, si le lecteur (ou l’éditeur 😉 ) ne mettait pas dès la deuxième page son petit grain de sel.
Et voici notre bête féroce qui laisse la place à un petit caniche… rose. Ok, là c’est sûr, ça va dégénérer. Dès lors s’enchaîne une série de rebondissements pour satisfaire l’un après l’autre les « désirs » du lecteur.
Tout tendrait à satisfaire les caprices de ce lecteur un peu trop présent si la flatulente conséquence d’une soupe au navet n’allait pas tout faire « exploser ».