Dans un monde qui n’est pas toujours rose (franchement souvent rose méga sombre), on a la chance de pouvoir compter sur les livres pour s’évader, fuir la réalité moche-moche et voyager loin du nuisible.
Un livre, c’est une porte ouverte, une invitation à cheminer, un voyage qu’on accepte de faire depuis chez soi. Qu’est-ce qu’on risque à part un claquage de zygomatiques, un éblouissement de beauté, un tsunami de larmes, un serrage de cœur, un trouillomètre à zéro, un ouragan de tendresse ?
Une bonne dose de douceur et d’imaginaire enrobés d’un monde florissant mystérieusement vrombissant, ça vous dit ? Alors direction Barenbourg et la maisons (oui avec un s, vous comprendrez plus tard) que la sage vieille dame nommée Fiammetta Gordes donnera à la « famille qui saura l’aimer, l’écouter et en prendre soin ». Si ce nom et cette petite annonce ne sont pas déjà un sésame pour un conte fantastique, alors je ne sais pas ce qu’il vous faut. C’est au cœur de cette maisons énigmatique que va donc emménager la famille d’Albertine, 11 ans plutôt discrète et fragile, contrairement au reste de sa famille pleine de fantaisie, Vera Janvier, la mère, Pierrot le grand frère et Barnabé, le petit dernier de 2 ans.