Il y a des rencontres qui marquent… comme celle avec le dernier roman d’Anne Loyer « Car Boy ».
La lumière de l’aube sur la couverture m’avait déjà séduite, comme une invitation à assister à la naissance d’une histoire hors du commun, à vivre une aventure extraordinaire. Et j’ai ouvert le livre !
Fonce !
Il y a des mots qui vous alpaguent d’un coup, un style, un ton. Comme un coup de foudre. On est pris, on sait qu’on va aimer, qu’on va vibrer.
Il y a des livres qui vous marquent et qui vous donnent envie de rencontrer leur auteur, tout de suite, maintenant, comme une urgence. La magie d’Internet permet de le faire, quelle chance ! Anne LOYER a ainsi bien voulu répondre à notre interview et nous livrer l’histoire de la naissance de son nouveau roman Car Boy chez Thierry Magnier Editions ainsi que les souvenirs de ses premières lectures.
La Licorne à Lunettes : Tout d’abord un immense merci, j’ai intensément aimé vibrer aux côtés de Raphaël, ado froissé propulsé dans cette casse. Ce roman parle de l’adolescence, de ses doutes et de ses espoirs. Une étape de la vie parfois violente, véritable quête d’une identité en devenir. Comment vous est venue l’idée de cette histoire ? Anne Loyer : Avant même de savoir que Raphaël allait naître sous ma plume, je savais que j’allais écrire un roman ado se passant dans une casse autos. La genèse de l’envie se tient là, dans ce décor particulier qui sert de toile de fond à mon texte. Ces endroits déglingués me fascinent et me hantent depuis longtemps, je savais qu’un jour j’écrirais quelque chose en rapport avec ces pyramides de tôles froissées. Et c’est au milieu de ces carrosseries démolies, de ces destins cassés, que j’ai tissé mon histoire, au fil de la plume, avec le désir de décrire un parcours brisé qui en croiserait d’autres… L’adolescence qui se cherche, se heurte de plein fouet à certaines réalités, me semblait bien correspondre à ce paysage. Et puis au milieu des débris, il y a souvent des trouvailles qui font surface, étonnent et donnent une chance à l’espoir.
Est-ce qu’on peut avoir un petit chat ? NON ! Est-ce qu’on peut avoir un petit chat ? NON ! Est-ce qu’on peut avoir un petit chat ? NON ! Est-ce qu’on peut avoir un petit chat ? NON !
Et puis, un jour, Maman a dit OUI ! Surprise pour cette petite fille qui en rêvait depuis si longtemps. Hop, direction l’animalerie pour trouver le chat parfait, le chat le plus mignon du monde.
Mais, au bout de plusieurs jours, la famille se pose une question : pourquoi leur chat ne se montre-t-il jamais de face ? Aurait-il un secret à cacher ?
Dis Monsieur Rivelaygue-Tallec, tu peux en fabriquer encore des super histoires de copains un peu déjantés, parce que j’adore tout plein, mes zygomatiques deviennent tout dingo quand je lis ?
Et voilà, je viens de finir le 3e opus de la collection « Les QuiQuoi » et maintenant je fais quoi, moi ? J’EN VEUX ENCORE ! J’ADORE !
Après « la maison qui n’en finissait pas de grandir » et « l’étrange sorcière tombée du ciel », revoilà notre bande de joyeux copains Boulard et son casque, Mixo le lapin à lunettes, Pamela l’oursonne à bonnet, Pétole la terreur et Raoul le froussard, embarqués dans une nouvelle aventure loufoque.
N’avez-vous pas déjà été irrésistiblement attiré par ce piano dans la gare ? Cet objet qui peut apparaître comme un intrus et qui a pourtant vu passer tant de voyageurs, avec chacun leur propre histoire, leurs joies et leurs peines.
Et si le piano pouvait raconter ces histoires, ces moments uniques de touches effleurées ou bien appuyées ?
Voici que commence le voyage de Pavel raconté tout d’abord par ce piano de la Gare de Lyon à Paris.