Sillage

Quel titre ! Quelle couverture ! Quel voyage multisensoriel !

Alchimiste absolue des mots-sensations, Joanne Richoux nous livre ici avec Sillage un texte d’une fougue incandescente, d’une poésie enivrante à se pâmer, d’une sensualité à fleurs de peaux qui palpitent, se hument et se dévorent.

Dans une adaptation contemporaine rock, désinvolte et jubilatoire du Parfum de Süskind, on suit le personnage de Jade, jeune femme de 19 ans arrivée fraichement de sa Bretagne à Paris pour tenter de réaliser son rêve, travailler dans la parfumerie. Jade est une sensitive, les odeurs la traversent et constituent depuis longtemps une bibliothèque olfactive intérieure qui l’anime.

Ivre de liberté, elle découvre la capitale, ses dangers et ses plaisirs, puis percute la trajectoire de Victor, lunatique insaisissable à la fragrance troublante qui lui troue le cœur. Elle dérive, somatise et se perd dans ces effluves amoureuses toxiques. Et puis, un sursaut de vie, la rencontre avec Zacharie Mignard, ce génial artisan parfumeur, mentor inespéré qui voit dans sa spontanéité la folie du génie créateur.

Une révélation ? Celle d’un parfum voluptueux, fatal et résolument unique ? Où trouver l’inspiration si ce n’est au plus profond des êtres qui vous hantent, même si cela signifie briser les interdits ?

 
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Le jour où j’ai osé

Recueil de nouvelles pour les 20 ans de la collection Scripto

Quel titre, non ? Cela ouvre un champs des possibles indéniable, celui de toutes les confidences, celui de toutes les audaces, celui de toutes les expériences, celui de toutes des libertés.

Je suis une grande dévoreuse de nouvelles, j’aime sa forme courte, impactante, sa façon de me prendre par la main en quelques lignes et de me plonger immédiatement dans l’intimité la plus profonde des protagonistes. Car il y a une certaine urgence dans la nouvelle, dans celle du partage de l’émotion. Et ici, celle du courage de ces êtres qui osent pour être, devenir, rester eux-mêmes.

Alors je vous invite à oser ouvrir ce recueil pour vivre intensément ces 8 récits inspirants :

  • « Grande fille » de Claire Castillon : l’hésitation d’Élise devant une relation naissante dont l’image qu’elle se fait par ressenti du corps n’est peut-être pas celle qui plait à son cœur. Et toujours la plume de cette autrice qui touche par sa justesse et la sensibilité ciselée de ses personnages.

  • « L’affiche de John Wick 2 » de Vincent Mondiot : Constant, ses idées noires, son carcan familial doré qui l’étouffe, l’image qu’il pense devoir tenir et le lâcher-prise improvisé qui rebat les cartes. Pas si constant ? Des voix lycéennes justes, incarnées, ancrées dans le réel d’aujourd’hui.
 
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L’ile haute

Les dernières pages de 2022…


…pour cette histoire de premières fois, récit initiatique d’une grande densité sensorielle, d’émotions pures à travers le regard de Vadim/Vincent, aux frontières de l’enfance et de la dureté du monde adulte en guerre, face à la puissance magique de la montagne, territoire riche de secrets et d’expériences de vie intense.

 
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Génération K

Vous reprendrez bien un peu de l’écriture de Marine Cateron ?

Oh bien volontiers ! On s’y plait tellement.

Allez, une nouvelle petite trilogie pour le plaisir après celle des Autodafeurs. Et parce qu’il était temps, je sais, je lis dans vos pensées 😉

Kassandre, Georg, Mina. Des voix qui surgissent d’un profond mystère semblant les unir.

Cette justesse dans le ton et les sentiments de ces personnages écorchés vifs, une intrigue qui se met en place progressivement, inquiétante, dangereusement urgente.

Férocement addictif !

Le pitch de cette trilogie empreinte de fantastique et d’action : « Kassandre, Mina et Georg, tous trois un peu bizarres et révoltés, ont un point commun que la plupart des gens ignorent : un pouvoir terrifiant… D’un pensionnat luxueux en Suisse aux quartiers chauds de Naples, la traque commence car leurs dons sont convoités par de redoutables puissances. »

 
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Diabolo Menthe

Au scénario celle qui l’a créé, Diane Kurys, et aux crayons, Cathy Karsenty

Se replonger dans les années 60 d’Anne, Frédérique et leur mère, dans ce fameux lycée Jules Ferry, dans cette France pas encore bouillonnante mais presque.

Lire les phylactères en entendant la chanson de Yves Simon forcément, la voix et la bouille d’Eleonore Klarwein, les scènes mythiques de la prof de sport coincée, du démaquillage sadique de la prof de dessin, la gifle des règles, du cri de honte d’une mère qui hurle « ma fille est une voleuse »…

Et toute cette mise en lumière de l’adolescence qui se cherche dans une société encore bien rigide.

 
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