L’expédition

La couverture de cet album se détache parmi les autres ouvrages tant la composition graphique est captivante.

Bien sûr le choix des couleurs, mais surtout celui du mouvement et de la lumière qui font de cette illustration un véritable tableau qui invite forcément au voyage entre les pages.

Et puis, les mots de Stéphane Servant, plein de poésie et d’émotions pour évoquer le parcours de cette femme pirate éprise de liberté.

Au fil des pages, on la suit dans son voyage incroyable, au rythme des rencontres qu’elle va faire comme celle avec cet enfant dans un port. Un croisement de chemins impromptu à l’origine d’un attachement fort et d’une filiation qui va se créée.
Une relation touchante qui parle de choix de vie, de liberté évidement, d’ouverture d’esprit et de la richesse que représente la rencontre avec l’autre.

C’est une histoire émouvante portée par des images hautes en couleurs qui nous parle de ce que c’est qu’être parent et d’être enfant, de partir loin et de revenir, de vie et de mort, avec beaucoup de sensibilité.

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La Palisse

Un poème chanté de Bernard de La Monnoye (17e siècle) remis en lumière par Andrea Tullio Canobbio et illustré par Sergio Olivotti publié par une maison que je découvre : les éditions Chocolat ! Jeunesse

Le pitch de cet album ovni totalement délicieux aux illustrations pleines de malice :
« Tout le monde connaît les « Vérités de La Palisse », ces déclarations si banalement évidentes qu’elles en sont risibles. Certains savent que ces Lapalissades » viennent du Seigneur de La Palisse, qui fut un maréchal de François Ier. Ce qu’on sait moins, c’est qu’il n’a jamais prononcé une seule lapalissade de toute sa vie, et que le lien entre ce maréchal prestigieux et ces stupides évidences repose sur une ridicule erreur de lecture. Et ce qu’on sait encore moins, c’est que le poète dijonnais Bernard de La Monnoye, au 17e siècle, a nourri cette joyeuse farce avec une chanson en vers, étonnamment moderne et savoureusement drôle. Andrea Tullio Canobbio a exhumé cette vieille chanson, en a sélectionné les meilleurs vers, illustré par Sergio Olivotti. »

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Tombée du ciel

Encore une fois la force d’une magnifique couverture séduit ma part d’enfance (qui est grande !)

Quelle est cette merveille multicolore qui est tombée du ciel, un jeudi, aux pieds du peuple de l’herbe ?

Que ce soit la coccinelle, le phasme ou la grenouille, ils sont tous d’accord pour dire que c’est la chose la plus incroyable jamais vue. L’araignée, roublarde, déclare que cette merveille lui appartient, et s’empresse de monter un spectacle payant. Sa fortune dépasse vite l’imagination mais un désastre pointe au loin…

Les illustrations en noir et blanc de l’univers des insectes contrastent avec celui des humains, et les mondes s’entrechoquent.

Une belle lecture à partager !

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L’histoire incroyable

Un 18e tome paru ! Si c’est pas une incroyable nouvelle ça !

Du bonheur en pages, absolument !

Revoici la jolie bouille taquine d’Ana Ana toujours aussi bien entourée de sa tribu de doudous complètement craquants.

Quoi, que dis-tu Goupille ? Tu te baignais dans la mer et tu as reçu une grosse vague sur la tête ? Tu as avalé tout l’océan ? Et ensuite, que s’est-il passé ? Noooon, c’est pas possible !!!!

De doudou en doudou, l’histoire se « répète » (ou presque) pour arriver jusqu’aux oreilles d’Ana Ana. Mais, hum hum, il semble que le récit initial se soit un peu (beaucoup) transformé au fur et à mesure des versions des doudous. L’effet papillon, vous connaissez ? Et bien là, c’est l’effet doudou. Toujours plus désopilant à chaque version !

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Fin d’été

En ce dernier jour d’été, comment ne pas avoir envie de prolonger un peu ces instants de plaisir, et convoquer la douceur et presque insouciance qui nous a bercé ces dernières semaines.

Sur la couverture, le doute plane pour les rêveurs gourmands de délassement : est-elle en train d’ouvrir ou de fermer le parasol ? L’impression l’emporte sur le temps, comme une plongée dans un tableau. Tout reste encore possible tant que le livre n’est pas ouvert. J’aime cette idée qu’à cet instant, le lecteur dans l’expectative peut encore imaginer que les vacances commencent. Tout ici évoque le bonheur de l’enfance, ces petits instants magiques qui nous construisent.

Et puis, forcément, on tourne les pages pour se plonger dans cet univers aquarellé aux teintes lumineuses qui étire les dernières heures des vacances. Et si ce n’était pas encore fini ? Certes, ce sont les derniers instants, il faut ranger, fermer les valises comme les volets, dire au-revoir aux voisins en serrant un peu les dents pour ne pas verser une larme, car on ne sait pas quand on reviendra. Et puis prendre la voiture et la route.

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