Un grand classique, bien sûr, mais j’ai choisi d’attendre un peu pour le lire avec ma Licornette Théa… pour éviter les confusions d’apprentissage de la langue et surtout pour qu’elle puisse comprendre elle-même les jeux de mots… Quel bonheur de voir ses yeux s’illuminer quand elle vient de trouver le jeu sur le mot ou l’image…
Le jeune prince de Motordu habite un magnifique chapeau. Avec ses coussins, il y joue aux tartes dans la grande salle à danger et aime manger des braises de bois. Sa vie change le jour où il rencontre une jeune institutrice, la princesse Dézécolle. Celle-ci l’invite dans sa classe pour tenter de corriger sa façon de parler. Le prince de Motordu est plutôt doué et fait de rapides progrès. Mais la vie en classe devient beaucoup moins drôle quand quatre et cinq ne font plus bœuf et que ses copains ne sont plus des glaçons et des billes, mais des garçons et des filles. Rentré chez lui, il reçoit un jour une lettre de la princesse Dezecolle et une grande lisse poire d’amour commença…
Un best-seller vendu à plus d’1 million d’exemplaires !
Ce titre a été recommandé par le ministère de l’Éducation nationale pour le cycle 2 de l’école primaire, c’est hibou (euh chouette, pardon), mais surtout on le recommande pour rire au royaume des jeux de mots et d’images, et découvrir le sens caché des mots tordus et les détordre… ou non.
Auteur / Illustrateur : Pef
Edition : Gallimard Jeunesse Folio Cadet – Premières lectures – Autour de 5 euros
Année : 1980 (pour mon édition)
Note : 16/20
Ecouter l’interview de Pef sur France Inter
Voir un l’interview de Pef où il explique la naissance du personnage du Prince de Motordu :
Dans la même collection :
– Motordu : les tables de la fontaine
– Motordu et les petits hommes vers
– Au loup tordu !
– L’ami vert cerf du Prince de Motordu
– Motordu Papa
– Motordu et le fantôme du chapeau
– Motordu est le frère Noël
– Motordu et son père Hoquet
– Motordu a pâle au ventre
– Motordu champignon olympique
– Motordu sur la Botte d’Azur
– Le livre de nattes
– Leçons de géoravie
– L’ivre de français