Encore une fois, je me suis fait alpaguée par une couverture. La lumière du décor urbain baigné d’un soleil étrange m’a captivée, m’invitant à m’attarder sur la discussion entre ce jeune garçon et ce vieil homme. Un titre énigmatique qui, forcément, donne envie d’en savoir plus.
Si on approche l’oreille, on pourrait presque entendre ce qu’ils chuchotent. Un secret entre amis ? Une confidence ? Un passage de relais entre deux mondes ?
Monsieur Firmin n’est plus tout jeune, son coeur est malade, c’est le « Kardiologiste » qui le dit, et on ne peut pas le réparer, alors il doit se ménager. D’un coup, par ces premiers mots posés sur la page de gauche, par la force de l’écriture manuscrite de cet enfant, on entre dans son univers, son imaginaire, son quotidien, auprès de cet ancêtre qui pourrait être son arrière-grand-père.
Les mots sont simples, des constats des petites choses de la vie, à sa hauteur d’enfant. Au travers de ces mots presque banals qui s’enchaînent un peu maladroitement, témoin d’un pure naïveté, semble poindre une sensibilité à fleur de peau, un émerveillement progressif. Ce garçon qu’on surnomme Microbe découvre l’univers de ce Monsieur Firmin, un personnage qui va compter pour lui.