Quel titre, quelle lecture, quel souffle, quelle épopée ! Un voyage chaotique au XIXe siècle qui laisse un goût de poudre sur la langue, l’écho de cavalcades enfiévrées dans les oreilles, la poussière des terres de l’Ouest américain au creux des mains, l’odeur métallique du sang versé au nom d’une vengeance à fleur de narines et la chaleur d’un amour familial qui palpite plus fort malgré tout au fond du cœur.
« Tout a commencé par une roue brisée. »
Quel incipit ! Quasiment aussi puissant qu’ « Au commencement était le Verbe », n’est-ce pas ? Et cette référence n’est pas un hasard.
Le récit s’ouvre sur un horizon : la confidence d’une femme à une autre femme, une transmission exclusive après plus de 100 ans, le dépôt d’une mémoire familiale incroyable. Nous sommes en 1977, et ce que Lisbeth, 116 ans, s’apprête à confier à cette jeune journaliste pourrait bien être plus que le récit d’une simple femme… Les souvenirs remontent progressivement et vont emporter les récipiendaires, reporter comme lecteur, dans une aventure explosive à couper le souffle.