Ayant dévoré « Le Théorème du Kiwi » qui va sortir la semaine prochaine (et donc je vous parlerai bien évidement) – le ton, le rythme, les dialogues bourrés d’humour, les situations rocambolesques – j’étais curieuse de savoir ce qu’il avait écrit d’autres en jeunesse, vu que je ne le connaissais que via la BD.
Complètement par hasard en flânant chez mes libraires habituelles, je suis tombée sur ce titre dans cette collection très originale, Faction. La 4e de couverture m’a embarquée tout de suite, si vite que j’ai omis la condition du jeune protagoniste de l’histoire, Tim : un pigeon. Mais dès les premières lignes, la Pigeonité s’est rappelé à moi avec force désopilance.
On pitche un coup : Tim est un ado comme les autres, il aime traîner en ville avec son pote Ernest (clin d’œil de ce prénom dans le prochain roman à paraître, héhé), aller au parc, voir grapiller des miettes de KFC. Tranquillou bilou. Jusqu’au soir où son daron lui annonce qu’il n’y a plus de place au nid car sa mère couve un nouvel œuf. Brutal. Obligation de voler de ses propres ailes. Mais le gars a de la ressource, ou surtout de la suite dans les idées, un malin le Tim, surtout depuis qu’il a croisé la route de Tristan, un type grave cool genre jardinier-botaniste qui aime cultiver sous lampes chauffantes. Une rencontre qui va changer la vie de Tim de manière inattendue et totalement jubilatoire.