
Il faut rendre à César ce qui n’appartient pas d’autres, donc merci à Julia Thevenot (allezvousfairelire) pour ce paragraphe lu il y a maintenant un temps certain dans un de ces fameux billet « C’est le 1er, je balance tout ».
En effet, le pitch est simple et brutal : Wilco, 15 ans, aime celle qu’il a nommée « Apothéose » et la regarde passer tous les matins sous ses fenêtres jusqu’au jour où il tombe. Bilan : tétraplégique et amoureux.
La couverture m’avait, à sa sortie, mal renseignée, je pensais à un roman de science-fiction… Argh que j’étais bien cruche-nouille, me direz-vous (ou pas).
Car pas de voyage dans l’espace dans ce récit vif, drôle, bouillonnant de survie sauf dans l’espace mental du narrateur qui vous alpague dès les premières lignes et vous prend par le cœur jusqu’à la dernière ligne. Il ne faut pas trop en dire car le parti pris est fort et la voix mentale de Wilco, ses pensées, ses sensations, ses rêves, ses fantasmes, ses souvenirs, ses espoirs, ses amis, ses parents, sa sœur vont vous transporter au-delà de ce que vous pouviez imaginer.



Imaginez que vous puissiez avoir la chance de croiser Confucius, Marie Curie, Saint Nicolas, Anne Franck, Rudolf Noureev, Frida Kahlo, Eve, Krishna, Hokusai, Alan Turing ou le fils de Guillaume Tell notamment, dans une même journée et qu’ils vous confient chacun un moment de leur enfance… Quelle chance non ?