J’avoue, j’ai craqué pour cet album dès la couverture ! Tout y est séduisant, le jeu des lettres du nom de ce chien intriguant, les lignes graphiques de ses longs poils qu’on imagine bouger au grès du vent ou de ses mouvements, et son regard fixé au loin, déjà prêt à foncer vers l’aventure. Voilà, j’ai craqué pour Iggy et je suis sûre que vous aussi.
L’histoire de ce chien filiforme et polymorphe nous est contée par un chat du nom de Duc qui nous explique le quotidien de Iggy, son animal de compagnie, lévrier afghan (vous l’aurez reconnu). La vie n’est pas facile avec un tel compagnon.
Deux secondes à fureter dans la gare pour un petit pipi et le chien a perdu Francis. Pull s’en veut d’avoir abandonner son maître et, pour tenter de le rattraper, il se met à galoper derrière un train qui le mène… dans une petite gare de banlieue, à la campagne.
Heureusement la petite troupe canine autour de Groucho le recueille et lui redonne au fur et à mesure le goût de vivre.
Le vieux train décrépi devient sa nouvelle demeure, où il apprend la vie en collectivité. Mais chaque jour, il repart à la recherche de Francis, avec ce sentiment coupable d’être entièrement responsable de cette séparation. Malheureusement, ce n’est pas concluant, et malgré l’aide de ses nouveaux camarades du refuge, il doit se rendre à l’évidence : Francis ne reviendra pas. Il découvre alors que l’amitié est une force qui peut réchauffer le coeur, surtout autour d’une tarte aux poireaux-jus de poubelle.
Quelle délicate manière de parler de l’abandon de nos meilleurs amis l’été avant les vacances en imaginant que ce sont eux qui ont perdus leurs maîtres par inadvertance… Un joli clin d’oeil pour sensibiliser les plus jeunes à la responsabilité d’avoir un animal de compagnie.
Encore une fois, le travail sur les couleurs et la lumière des aquarelles de Claire Lebourg est magnifique, plein de douceur, empreint de poésie agrémenté d’une touche d’humour. Les expressions de cette brochette de chiens perdus sont brossées avec tendresse, les rendant très attachants. Une histoire de toutous un peu cabossés par la vie mais aux grands coeurs.
Un album comme une fable sur la force de l’amitié et l’esprit de famille, celle que Pull s’est choisie.
Nom d’une mouette borgne, il fait faim par ici ! C’est exactement ce que pense la meute des chiens pirates, ce lundi matin, à l’heure où blanchit l’écume des mers du Sud !
Mais il y a un os : la croquette se fait rare à bord et les redoutables molosses à poils drus ont les crocs ! Le cambusier en a ras les babines de trimer pour des mollusques à pattes qui font les loutres sur le pont.
Allez hop, que ça saute, il faut trouver d’urgence un navire à piller pour faire un bon ragoût.
Un trois mâts, sans doute fameux, pointe à l’horizon : à l’abordage, moussaillons !
Mais pas si simple pour ces toutous-flibustiers sans vergogne qui devront faire face aux capitaines du navire, trois petites filles qui n’ont pas du tout l’intention de se faire déranger en plein goûter. Non mais !
Pourront-il se contenter d’un simple petit beurre ? Nom d’un chat botté à jambe de bois, cela ne va pas être de la tarte aux pommes !
Un gros coup de coeur pour cet album, à mi chemin entre texte illustré et BD, conçu comme un récit d’aventure haut en couleurs et truffé (ouaf ouaf) d’humour.
Tintin et Milou, Nino et Mirza, Rusty et Rintintin, Sammy et Scooby-Doo, Obélix et Idéfix, Charly Brown et Snoopy… Des couples mythiques qui vous parlent certainement. Ahhh qui n’a pas rêvé de vivre ce genre d’amitié forte entre humain et chien… Le rêve de tout bambin, n’est-ce pas ?
Et bien, là, ce jeune gamin sur la couverture, lui aussi, il en rêvait depuis longtemps… Et c’est cette belle amitié que nous raconte Olivier Tallec dans son nouvel album.
Il était une fois une rencontre, LA rencontre, celle d’un enfant et d’un chien, celle de deux individus qui vont devenir un tout, grâce à une amitié qui va les lier à vie. C’est-y pas une belle histoire ça ? Wouf ! Exactement, vous me l’ôtez de la gueule !
Des coups de foudre en amitié, ce n’est pas tous les jours.
Et justement, là, nos deux petits bouts d’espèces vivantes, cela faisait longtemps qu’ils en rêvaient… Enfin, surtout un.
Et puis, il y a la première fois, le premier regard, on hésite, subjugué par l’émotion de la nouveauté. On n’ose pas parler, de peur de rompre le charme et puis la magie opère, ON S’AP-PRI-VOI-SE…
Forcément ça prend un peu de temps, mais cet alter ego, il lui plait bien drôlement au narrateur, qui nous raconte ces moments de vie intense.
Même si ce n’était pas tout à fait ainsi qu’il l’imaginait, il l’aime bien, il en est fier et, c’est sûr, parmi les copains, c’est lui qui a le plus beau. Bien sûr, un cadeau de cette importance impose de grandes responsabilités : il faut s’en occuper, le sortir régulièrement, bien le nourrir (même s’il n’aime pas les croquettes), faire attention à ne pas le perdre sur la plage, et surtout… c’est tellement bien quand on peut regarder la télé vautrés ensemble sur le canapé….
Y a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie, par dessus les bois, euh les toits…
Oui, euh pardon, ui, c’est le printemps ! Et ça se sent ! Une nouvelle aventure de Gurty vient d’arriver !
La campagne, les vacances, c’est la quête du calme, non ?
Et bien, pas facile de siroter une bonne gamelle de tranquillité quand on se retrouve au milieu d’une guerre explosive entre voisins. Ouais, c’est trop de la bouse !
Ces humains et leurs invraisemblables lubies continuent d’hérisser les poils de Gurty et ses amis à quatre pattes (et plus si affinités).
Imaginez un peu : la famille Caboufigues (les humains de ce traître félin, Tête de Fesses, le bien nommé) ont décidé de raser les arbres de leur terrain pour… une sinistre histoire de haut débit ?