La (presque) grande évasion

« Et son prénom c’est Bonnie ». Voilà, comme dans « Bonnie and Clyde » sauf que notre héroïne est fille de gendarme, et ça, c’est pas banal. Justement, banal, ce n’est pas un adjectif qui peut convenir à cette boule d’énergie et d’humour qu’est Bonnie.

La langue bien pendue et avec une sacrée bougeotte, forcément, elle attire les heures de colle. Il faut bien admettre que la vie d’ado n’est pas toute simple pendant cette crise sanitaire, surtout quand on prépare (un peu) le brevet et qu’un nouveau confinement réimpose le couvre-feu. Et pour corser le tout, voilà que la mère de Bonnie disparait du jour au lendemain en ne laissant que deux mots sur le frigo : « Je pars ».

Décidée de se lancer à sa recherche malgré les consignes gouvernementales, Bonnie embarque avec elle ses deux potes, Malo l’hypocondriaque premier de la classe et Jason la grande gueule spécialiste des embrouilles, sans oublier Melting-Pot le champion de la distanciation sociale, son chien détecteur de drogue.

Et c’est parti pour un boat-trip improvisé de 5 jours sur le canot du paternel à remonter le canal de Roanne à Digoin, pendant lequel la petite bande de copains va se retrouver dans des situations hautement rocambolesques. Ils sont loin d’imaginer qu’ils foncent droit vers les problèmes et que leur amitié sera une force vitale pour survivre.

 
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L’histoire incroyable

Un 18e tome paru ! Si c’est pas une incroyable nouvelle ça !

Du bonheur en pages, absolument !

Revoici la jolie bouille taquine d’Ana Ana toujours aussi bien entourée de sa tribu de doudous complètement craquants.

Quoi, que dis-tu Goupille ? Tu te baignais dans la mer et tu as reçu une grosse vague sur la tête ? Tu as avalé tout l’océan ? Et ensuite, que s’est-il passé ? Noooon, c’est pas possible !!!!

De doudou en doudou, l’histoire se « répète » (ou presque) pour arriver jusqu’aux oreilles d’Ana Ana. Mais, hum hum, il semble que le récit initial se soit un peu (beaucoup) transformé au fur et à mesure des versions des doudous. L’effet papillon, vous connaissez ? Et bien là, c’est l’effet doudou. Toujours plus désopilant à chaque version !

 
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Le syndrome du spaghetti

À 16 ans, Léa semble avoir tout pour elle : un talent immense pour le basket, une famille aimante dans un coin tranquille très privilégié, des amis fidèles qui la soutiennent. Entraînée par son père, modèle comme confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé, le Map comme elle aime le définir : être prise à l’INSEP pour un jour pouvoir être sélectionnée en NBA et toucher les étoiles. Très peu de filles ont cette chance et Léa est douée.

Côté étude, ce n’est pas la panacée, mais Amel est là pour l’aider à se maintenir à niveau. Côté cœur, Léa cache secrètement son amour pour son ami Nico, également passionné de basket. Pas simple, mais trop difficile de se livrer. Un jour, ils se marieront, c’est évident, c’est écrit, ça aussi.

Et puis la nouvelle tombe : Léa est prise à l’INSEP, elle uniquement. La première marche vers la réalisation de son rêve.

Mais ce destin soit disant tout tracé va soudainement et tragiquement basculer. La vie n’est pas comme une boîte de spaghettis, tout bien rangés dans la même direction, tout peut s’emmêler ou se casser. Une perte inacceptable. Une douleur insupportable qui déchire la famille. Léa ne sera plus jamais la même.

De l’autre côté de la ville, Anthony, 17 ans, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.

Ils se croisent par hasard, sur un terrain de basket. Ils n’auraient jamais dû se revoir. Et pourtant, alors que la vie de Léa semble s’écrouler, Anthony apparait comme un pivot. Pourra-t-il l’aider à se relever, pourra-t-elle lui avouer son secret, leur passion pour le basket les rapprochera-t-elle ? À vous de lire !

 
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Fin d’été

En ce dernier jour d’été, comment ne pas avoir envie de prolonger un peu ces instants de plaisir, et convoquer la douceur et presque insouciance qui nous a bercé ces dernières semaines.

Sur la couverture, le doute plane pour les rêveurs gourmands de délassement : est-elle en train d’ouvrir ou de fermer le parasol ? L’impression l’emporte sur le temps, comme une plongée dans un tableau. Tout reste encore possible tant que le livre n’est pas ouvert. J’aime cette idée qu’à cet instant, le lecteur dans l’expectative peut encore imaginer que les vacances commencent. Tout ici évoque le bonheur de l’enfance, ces petits instants magiques qui nous construisent.

Et puis, forcément, on tourne les pages pour se plonger dans cet univers aquarellé aux teintes lumineuses qui étire les dernières heures des vacances. Et si ce n’était pas encore fini ? Certes, ce sont les derniers instants, il faut ranger, fermer les valises comme les volets, dire au-revoir aux voisins en serrant un peu les dents pour ne pas verser une larme, car on ne sait pas quand on reviendra. Et puis prendre la voiture et la route.

 
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La gueule du loup

« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il nous mangerait. »

Une comptine qui vous tire un sourire de connivence, à celles et ceux qui savent que ce ne sont que des histoires pour faire peur aux enfants, des légendes pour frissonner. Mais il y a toujours une part de vérité dans ces contes ancestraux, qu’en pensez-vous ? Loup y es-tu ? La menace rôde… Elle n’est jamais loin… Souvent enfouie au plus profond de nous, tapie, silencieuse.

« Le loup va venir. Le loup vient toujours. Le loup ouvre toutes les portes. »

Une histoire à faire peur. Dramatique. Une stupeur, une sidération, un cri bâillonné par le déni.

Mars 2020, c’est imminent, la pandémie progresse et le confinement va être instauré en France. Une mère et ses deux enfants – Jo lycéenne et Nono encore en primaire – rejoignent en urgence la maison familiale inhabitée depuis plusieurs années, en plein milieu d’une forêt, loin de tout. Le père, infirmier, est resté sur Nantes, prêt à l’afflux de malades. Ils ne savent pas si c’est pour 2 semaines ou 2 mois.

Pas le choix. Contraints à vivre dans cette maison sombre aux odeurs moisies et à l’atmosphère suffocante. Une maison qui de l’extérieur dessine un visage inquiétant et au creux de laquelle l’imagination soit-disant débordante de la jeune narratrice lui joue des tours glaçants.

 
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